Censure

200 kg de faux lingots d’or et des faux diamants saisis à Conakry sur un Bissau-Guinéen d’origine nigériane

Le secrétariat général à la Présidence chargé des Services spéciaux, de la lutte contre la drogue et le crime organisé et l’Office de répression des délits économiques et financiers (ORDEF) viennent de saisir 200 kg de faux lingots d’or et 69 kg de faux diamants dans les mains d’un ressortissant nigérian vivant en Guinée.

Ndu John Ikechukwu, c’est le nom du trafiquant, d’origine nigériane, est de nationalité bissau-guinéenne. Les hommes du colonel Moussa Tiégboro Camara ont saisi 200 kg de faux lingots d’or, 69 kg de faux diamants, quatre passeports bissau-guinéens (deux diplomatiques et deux ordinaires) avec des noms différents, des faux documents administratifs guinéens et quatre faux cachets.

Le commissaire divisionnaire, directeur adjoint de l’Office central de lutte contre les crimes organisés, Traoré, revient sur les conditions de l’interpellation du malfrat : « Jeudi 12 juillet, nous avons procédé à l’interpellation, dans sa résidence, à Kipé, de Alberto Brahima, de nationalité bissau-guinéenne, mais d’origine nigériane. Il a été trouvé en possession de plusieurs documents administratifs qui concernent l’exportation des pierres précieuses de la douane et de la banque centrale, quatre passeports bissau-guinéens, 200 kg de faux lingots d’or, 69 kg de faux or en poudre, quatre faux cachets, trois sachets contenant 700 faux diamants ».

Selon Ibrahima Conté, un des experts au Bureau national d’expertise d’or et matières précieuses : « Même à vue d’œil, ce sont des fausses pierres, ce sont des fausses taillées. Ça ne peut pas être des pierres. L’expertise de diamant, c’est un métier technique, mais là, en les touchant seulement, on se rend compte que c’est des faux diamants ».

Interrogé par la presse, le trafiquant a reconnu les faits. Il reconnaît que les pierres lui appartiennent, mais dit que c’est la première fois qu’il fait ça en Guinée. « Moi-même, je confectionne les pierres à travers internet, pour faire le business. Je travaille seul en Guinée, je n’ai pas des complices ici. Je suis en Guinée, il y a six mois, mais c’est la première fois que je fais ça dans le pays », explique le trafiquant.

Bhoye Barry pour guinee7.com

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