Censure

Infrastructures à l’université de Labé : Guicopres met les bouchées doubles

Labé, 06 mars 2017. Le projet de construction de nouvelles infrastructures au centre universitaire de Labé, située à 309 km de Conakry, se porte comme un charme. Un projet qui se porte comme un charme. Il faut dire que la Guinéenne de construction et de prestation (GUICOPRES) exécute les travaux à la satisfaction des autorités universitaires et étudiants. De l’hôtel de l’université, devant abriter des professeurs itinérants, aux nouveaux dortoirs en passant par des salles de classes en construction, GUICOPRES met les bouchées doubles afin de finir les travaux dans le délai contractuel.

Située à 22 km de la ville de Labé, l’université se fait de plus en plus désirer par d’imposants bâtiments qui sortent de terrain dans la commune rurale de Hafia. Elle en compte trois (3) facultés et onze (11) groupes pédagogiques pour un effectif estimé à 2206 étudiants.

Se réjouissant de la qualité des travaux, Dr. Mamadou Dian Gongoré Diallo, recteur de l’université de Labé, ne tarit pas d’éloges à l’endroit de Guicopres. Il se flatte de ce qui est fait dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie et d’études des étudiants et professeurs de cette institution d’enseignement supérieur. Il est tout heureux.

« Je suis contrent de ce qui est en train de se faire à Labé. Les travaux ont été entamés en un moment donné avant d’être gelés. Nous avons eu l’opportunité de rencontre le Président de la République. Nous lui avons demandé de nous construire une université, nous donner des lampadaires puisque nous sommes en zone rural. Cela a eu lieu le 05 septembre 2015. Le 10 septembre, la mission de Guicopres était dans notre bureau. Et depuis, c’est de façon ininterrompu. Le travail marche. Nous sommes vraiment fiers. Voici le modèle d’université que le chef de l’Etat est en train de construire pour la jeunesse guinéenne », reconnait-il.

Et d’ajouter : « Chaque bâtiment pourra abriter 1080 étudiants. Avant, quand vous disiez à quelqu’un que vous vous rendez au centre universitaire de Labé, qui est devenu université, le chauffeur vous demandait : »mais où on va vous déposer ? » Aujourd’hui ce problème ne se pose plus. Les bâtiments montent tant au niveau des salle de classe, qu’au niveau de l’hôtel des professeurs qui pourra recevoir des missions d’enseignement, parce que nous sommes en partenariat avec l’université d’Angers et de Limoges en France, les instituts Lewis Ponty à Venise. J’ai signé des conventions avec ces universités dont les cadres viennent régulièrement à Labé pour donner des cours et faire avancer les choses. Il y a deux semaines qu’une mission est rentrée de France. Nous avons travaillé pour la mise en place en Guinée d’un programme d’économie sociale familiale à Labé. C’est une première parce que quand il y a des catastrophes, des problèmes sociaux, il n’y a pas de spécialistes pour les gérer »

Et lorsqu’il voit les bureaux du rectorat, le restaurant universitaire, la bibliothèque prendre forme, il ne peut s’empêcher de manifester sa reconnaissance aux autorités qui ont eu la géniale idée de confier cet autre challenge à Guicopres.

« Les bâtiments qu’avaient ces étudiants, sont des dortoirs. Désormais, il y a deux bâtiments qui seront montés par Guicopres sous forme de cabine. Cela va davantage renforcer l’intimité des étudiants. Nous sommes contents de la promesse du chef de l’Etat à l’université de Labé. Nous sommes contents de la prestation de Guicopres. Ensemble, ça fait un bon ménage. Il aurait pu être des cadres de notre bord qui nous regarderait du coin de l’œil, mais ce n’est pas le cas. On travaille, il y a une symbiose. Et c’est vraiment une fierté nationale. J’ai insisté dès le départ, lors d’une réunion technique avec Guicopres. J’ai demandé qu’on sécurise le campus, aujourd’hui c’est chose faite. Les gens avaient tendance à grignoter sur le domaine universitaire », conclut-t-il.

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