Censure

‘‘Il n’est pas acceptable qu’on porte la tenue et qu’on ne soit pas capable de répondre de ses actes illégaux devant la justice’’ ( Gassama Diaby à la CMIS n°5 de Kagbélen)

Ce vendredi 16 février, le ministre de l’Unité nationale et de la Citoyenneté, Khalifa Gassama Diaby, s’est rendu à la CMIS n°5 de Kagbelen, pour apporter son soutien moral aux policiers blessés lors de la manifestation du 6 février dernier, à Baïlobaya, où une jeep de la police a été brûlée par les manifestants.

« Soyez certains que ce comportement, c’est comme un coup de lame dans le contrat social et moral de la nation. C’est un comportement grave, votre rôle et votre mission, c’est de protéger avec la plus grande fermeté, mais dans le respect de la loi, parce que c’est cette loi que vous représentez, et vous êtes les premiers à respecter cette loi. Votre rôle est de protéger nos concitoyens, bien entendu, d’être fermes face à ceux qui se mettent hors la loi, mais de le faire dans le stricte et l’absolu respect de la loi », a déclaré Khalifa Gassama Diaby.

Poursuivant son intervention, il a rappelé aux policiers à quel point « les rapports de méfiance, de colère, de frustration grandissent dans notre société. Il vous appartient à chaque fois que vous êtes tentés d’agir dans la passion, de vous souvenir que vous représentez l’ensemble du peuple de Guinée et non un camp politique et vous devez empêcher tout acte contraire à la loi et de quelque bord qu’il soit, mais vous devez le faire avec l’esprit de la nation ».

Il a par ailleurs, invité tous les Guinéens à réfléchir sur les conséquences de leurs actes, en premier lieu ceux qui agissent au nom de l’Etat. « Il n’est pas acceptable qu’on porte la tenue et qu’on ne soit pas capable de répondre de nos actes illégaux devant la justice. L’Etat de droit s’applique à tout le monde (sic)».

Le minimum que nous devons à notre nation, selon Gassama Diaby, « c’est de la rendre digne, la rendre juste et égalitaire pour toutes ses filles et fils, de quelque bord qu’ils soient ; la loi n’est pas faite pour un camp ». Mais il n’est pas acceptable « qu’on s’en prenne aux agents de sécurité, le même devoir qui s’impose aux agents de sécurité d’agir dans le respect de la loi, ce même devoir s’impose à nos citoyens de ne pas s’en prendre aux représentants des forces de l’ordre ».

Toutefois, le ministre a rappelé aux uns et aux autres que la loi et la justice seront à leur côté, lorsqu’ils sont victimes. Et que la chienlit et la pagaille doit cesser en Guinée. Si les citoyens se rendent coupables d’actes de violence à l’endroit d’autres citoyens ou des forces de l’ordre, la loi s’appliquera avec la plus grande fermeté et si c’est les agents de sécurité, le même principe d’égalité doit s’appliquer.

Bhoye Barry pour guinee7.com

(00224) 628 705 199

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