Censure

A Koundara, le bois est anarchiquement exploité

Autorités administratives, responsables techniques chargés de l’Environnement, des Eaux et Forets, agents de cantonnement forestier et la filière préfectorale de gestion du bois d’œuvre, se sont concertés, lundi, 23 mai 2016, dans le but de mettre fin à l’exploitation anarchique du bois dans la préfecture, rapporte le correspondant préfectoral de l’AGP.

La réunion, présidée par le secrétaire général chargé des Collectivités décentralisées de la préfecture de Koundara, Mohamed Diakité, a mis l’accent sur la présence des exploitants clandestins à grande échelle du bois d’œuvre retrouvé dans certaines zones.

Les autorités administratives, responsables techniques chargés de l’Environnement, agents de cantonnement forestier, filière préfectorale de gestion du bois d’œuvre, envisagent partir en guerre contre l’exploitation anarchique de bois d’œuvre, constatée ces derniers temps dans la préfecture. Un phénomène entretenu et développé par certains exploitants de bois en complicité avec des responsables administratifs et autres élus locaux.

Au cours de cette rencontre de concertation, tenue dans les locaux de la Direction Préfectorale des Eaux et Forêts (DPEF) de Koundara, les acteurs concernés dans une synergie d’action ont unanimement condamné une telle attitude.

La délivrance de permis de coupe de bois à certains usagers par les services techniques concernés, a été discutée. La présence sur le terrain de tronçonneuses détenues par des exploitants clandestins, évoluant en complicité avec les élus locaux, a aussi retenu l’attention du secrétaire général chargé des Collectivités décentralisées, Mohamed Diakité.

M. Diakité a invité les acteurs concernés à développer une vigilance ardue dans la politique de gestion des ressources naturelles de l’environnement du pays.

La présidente de la filière bois de Koundara, Mme Diallo Mariama Torodo Barry et ses membres sont résolument décidés à traquer tous détenteurs illégaux de tronçonneuses, qui se seraient rendus coupables d’une telle pratique destructive de l’environnement dans la préfecture.

Aujourd’hui, une dégradation remarquable du couvert végétal au niveau de certaines berges des cours d’eau de Koundara, est perceptible dans cette localité située en Moyenne-Guinée.

Source: AGP

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