Censure

Dialogue politique, depuis le Canada, le vice-président du WOURAC interpelle les acteurs politiques

Dans les débats publics en Guinée,  le « dialogue politique » est actuellement le sujet qui suscite beaucoup d’intérêt et l’objet de beaucoup de polémiques. Et pourtant, le jeu démocratique impose ce débat d’idées qui, par ailleurs, est très sain et bénéfique pour notre pays.

Dans le but de rendre la démocratie plus participative dans notre pays, le dialogue donne l’opportunité à l’ensemble des forces vives de la nation de faire ressortir un ensemble d’ attentes et de revendications en vue de renforcer notre mode de gouvernance et répondre aux soucis des citoyens et débarrasser notre pays des menace de troubles, violences sociales et d’autres atteintes aux liberté.

Quand les manifestations sont violentes, le gouvernement perd de l’argent, du temps et même les assurances qu’il doit donner aux partenaires qui investissent dans le pays comme cela a été récemment évoqué par le Président de le république et le porte parole du gouvernement. Cela peut négativement affecter la mise en œuvre de l’ambitieux projet de société du président de la République. Les citoyens verront alors beaucoup d’intentions et moins de réalisations. C’est pourquoi j’encourage le gouvernement, le parti au pouvoir et l’opposition, à poursuivre leurs efforts pour un dialogue inclusif, sincère et productif.

Comment convaincre cette opposition et lui dire qu’aucune proposition de dialogue, aucune main tendue ne doit être refusée car le dialogue politique est capital pour la Guinée et les guinéens ?

Qui a intérêt qu’il n y est pas de dialogue entre guinéens ?

Qui a intérêt de rendre la Guinée ingouvernable ?

A qui profite les troubles et atteintes à la liberté des citoyens ?

Qui veut maintenir la Guinée dans son statuquo d’antan ?

Nous saluons et encourageons les démarches entreprises par Monsieur le Premier Ministre,  Chef du gouvernement, ainsi que celles initiées par le chef de la majorité présidentielle à l’assemblée nationale afin d’obtenir ce dialogue politique et éviter à notre pays un enlisement politique et économique. Ces démarches affichent clairement la position du gouvernement et du parti au pouvoir qu’incarne le Chef de l’Etat, le professeur Alpha Condé.

Tentez aujourd’hui des actions qui empêcheraient la mise en œuvre de la volonté politique du gouvernement est un suicide politique pour l’opposition guinéenne. Elle le sera seulement dans les urnes. En ce moment l’opposition oubliera qu’elle paie le prix de sa mauvaise stratégie dans la conquête du pouvoir depuis des années.

Le peuple de Guinée qui porte des souffrances de tous ordres, n’est pas pour autant naïf. Les guinéens savent que celui qui incite à la violence, à casser les biens publics et privés,  à entraver à la liberté des personnes ; notamment de circuler, de travailler, d’entreprendre, de dormir voir même de vivre, n’œuvre pas dans son intérêt. Une telle attitude nihiliste n’est point bénéfique au renforcement de notre démocratie et la construction de notre pays.

Il est à noter que le dialogue n’est point un sujet nouveau dans la tradition communicative des sociétés africaines, étant donné que les échanges orales ont toujours qualifié nos rapports interpersonnels. Aucune main tendue ne doit être refusée car le dialogue politique est capital pour la Guinée et les guinéens.

Au-delà de nos différences et de nos divergences, nous avons en commun la République de Guinée, cette terre que nous ont léguée nos aïeux et que nous devons transmettre aux générations futures dans de meilleures conditions. Chaque guinéen doit être animé quotidiennement par ce souci.

J’invite toute la classe politique à un dialogue sincère et constructif dans l’intérêt supérieur de la Nation.

Que Dieu bénisse la Guinée et les guinéens ! 

KOMA Djenabou Mady

Vice-président  WOURAC

Etudiant à l’ENAP-Québec Canada

555 rue Charest Est

Tel : +15142980352

 

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