Censure

Fatoumata Yarie Bangouré, chargée de Com du ministère des Pêches, de l’Aquaculture et de l’Économie Maritime

Conakry – Fatoumata Yarie Bangoura, récemment nommée à la  Communication du Ministère  chargé des Pêches, de l’Aquaculture et de l’Économie Maritime, s’épanouit efficacement avec le temps, dans sa nouvelle fonction et ce dévouement dans le travail, lui a permis de rendre plus visibles les activités dans son département. Elle est l’invitée du mois du Bulletin du Gouvernement (BDG), dans la rubrique Parole à un Point Focal (PF).

Pouvez-vous, s’il vous plait, vous présenter à nos lecteurs ?

Bonjour ! Je suis Mme Fatoumata Yarie Bangoura, Responsable de la cellule de communication du Ministère des Pêches, de l’Aquaculture et de l’Economie maritime.

En l’occurrence, en quoi consiste la communication institutionnelle ?

La communication institutionnelle regroupe l’ensemble des actions de communication, visant à promouvoir l’image d’une institution, d’une entreprise, ou d’une organisation vis à vis de ses administrés, clients et différents partenaires. Et s’agissant de la communication Gouvernementale, il consiste à édifier  l’opinion publique (nationale et internationale), sur les actions pratiques menées par le gouvernement sur le terrain et le rôle des points focaux, est justement de promouvoir la politique de communication de l’ensemble des ministères composant le gouvernement de la République.

Depuis quand, êtes-vous en poste dans ce Ministère ?

J’ai commencé à travailler réellement dans ce ministère en décembre tâches de communication depuis son arrivée à la tête de ce département en janvier 2015. Il me faisait appel chaque fois que le besoin se posait et avec l’aide de Sinkoun Kaba de l’ITIE-Guinée,  qui a beaucoup d’expériences dans le domaine, j’arrivais régulièrement à m’en sortir. Je ne saurais jamais aborder ce chapitre de la communication, sans souligner les contributions de ce Monsieur de qui j’ai beaucoup appris. Je n’oublie pas non plus, les apports de l’assistant personnel du Ministre des pêches, qui m’a aussi tendu la main dès mon arrivée dans le département et qui est mon référent pour tout ce qui concerne la production de documents administratifs.

Depuis vos premiers pas il y a 2 mois, qu’avez-vous accompli concrètement  pour la communication du ministère ?

Comme pour tout nouvel arrivant, mes premiers pas n’ont pas été toujours faciles, surtout que je n’avais jamais travaillé auparavant dans une grande structure, comme un ministère. Donc, étant une personne quelque peu complexée, il faut l’avouer, j’ai dû me faire violence, pour aborder et gérer la communication des différentes structures du département d’autant plus que ce n’était pas toujours évident avec certains collaborateurs, qui n’appréhendent pas encore le rôle de la communication en général dans la collecte et la diffusion de l’information. Je me suis adaptée petit à petit.

Comment avez-vous organisé votre service et quels sont maintenant vos rapports avec l’équipe de Communication?

Nos rapports sont au beau fixe au sein du département ! Dès mon arrivée, une personne s’est intéressée, et a émis le souhait de travailler avec moi. Cette main tendue était providentielle car,  elle a guidé mes premiers pas au sein du Ministère qui ne dispose pas de suffisamment de bureaux pour identifier efficacement les personnes et les services. Il a fallu que j’occupe le même bureau que la secrétaire particulière du Ministre ! C’est pourquoi, disposer du nombre suffisant de collaborateurs, en équipe dans un seul bureau, n’est pas encore possible.  De temps en temps donc, lorsqu’une activité demande l’appui de ce ‘’mentor’’, je lui fais immédiatement appel.

Quelles sont vos perspectives à court, moyen  et long terme ?

A court terme,  je souhaite rencontrer rapidement toutes les structures, pour amener les uns et les autres à comprendre l’importance de la communication, et par la suite, chacune devra désigner un rédacteur pour suivre les activités et me faire le compte-rendu à publier. Il y a en effet, beaucoup de structures  reliées au Ministère des pêches, trop éparpillées. Par exemple, le CNSP (Centre national de surveillance et de protection des pêches) se trouve à Matam, celui des sciences halieutiques à Boussoura, le PRAO à Tombo, etc. Il me sera donc très difficile d’être au bain de l’actualité de ces différents centres très dispersés à travers la capitale et sa banlieue. Il faut donc constituer ce que je vais désigner par noyaux durs.

A moyen terme,  je voudrais réaliser des magazines audiovisuels (10 à 15, maximum),  sur les différentes structures du Ministère, afin de les faire découvrir par le grand  public.

A long terme,  je projette de réaliser un magazine sur les activités du Ministre depuis son installation en 2015, jusqu’à nos jours. Il faudra évidemment disposer de moyens pour ce service pour atteindre les objectifs.

Pour conclure cet entretien, quelles recommandations pourriez vous faire ?  

Oui ! Je souhaiterais que les membres de la cellule de communication,  ou le porte-parole du gouvernement, qui pilote les activités de cette structure,  attirent l’attention de tous les Ministres, sur la nécessité et l’importance de la communication moderne, en insistant sur l’importance de la mission des points focaux dans leurs départements. Il faudrait aussi, et surtout, réussir à nous appuyer sur le plan matériel ! C’est très important de le souligner.

Enfin, il serait très utile d’organiser des rencontres périodiques entre la cellule de communication du Gouvernement et les points focaux,  pour discuter des problèmes que les uns et les autres rencontrent dans l’exercice de leur fonction. Je vous remercie. 

Transmis par la Cellule de Communication du Gouvernement

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