Censure

Guinée : Quelle République voulons-nous construire et laisser à la génération postérieure ?

« Ne demander pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demander vous ce que vous pouvez faire pour votre pays. » citation de John Fitzgerald Kennedy.

Si chaque citoyen acceptait de construire notre pays avec humilité, conviction, intégrité et patriotisme, peut être notre développent économique et social ne serait pas à ce niveau de retard.

D’après Jean- Paul Sartre : « l’enfer c’est les autres » aussi peut bien expliquer le contexte dans lequel notre pays se trouve pour mieux transcender les obstacles qui ont sapé à notre unité nationale, déchiré nôtre tissu social. La cohésion communautaire menacée, d’ailleurs cette situation a fini par torpiller les fondations et nos vraies valeurs identitaires. La promotion de notre démocratie et d’un Etat de droit dans notre pays est devenue une bombe à retardement.

Rares sont ceux parmi les acteurs passifs ou actifs, vivants ou décédés ayant eu le courage d’assumer leur passé dans la gestion des affaires du pays. Aucun d’entre eux n’a voulu prendre la responsabilité morale de venir demander pardon au peuple pour avoir participé de près ou de loin dans des CRIMES POLITIQUES, CRIMES de SANG et ECONOMIQUES en tant que commis de l’Etat.

Certes, l’impunité en est une cause principale, d’ailleurs le hic est que tout le monde est d’accord là-dessus et personne ne réagit. Et pourtant, tous les pays y sont passés par cette méthode pour réussir l’instauration de la culture démocratique.

L’heure du bilan a sonné et un nouveau chapitre est ouvert

L’histoire est têtue, et le passé de notre pays lourd et difficile à expliquer avec objectivité sans tomber dans les débats stériles et improductifs. Cependant, loin de faire un procès d’intention, notre pays a 60 ans de souveraineté nationale. C’est l’occasion de remercier sur cette tribune tous ceux qui ont contribué à mettre en œuvre « La Mémoire Collective » qui n’est qu’un début dans la transcription de notre passé triste et douloureux avec objectivité et sans partie prise. Beaucoup d’autres œuvres suivront dans un futur proche. Ce genre d’exercice est un passage obligatoire, pour nous réconcilier avec nous-même. Pour afin mieux comprendre avec sagesse et sérénité, les erreurs commises par nos devanciers dans un passé récent de l’histoire sociopolitique de notre pays.

En effet, il est visible et palpable de constater que notre chemin vers la liberté avait été perturbé et dénaturé de sa vraie mission et vers l’accomplissement de notre chère devise : à savoir offrir un TRAVAIL pour tous, une JUSTICE équitable et la SOLIDARITE a notre vaillant peuple.

Partant de ces constats énumérés nous dirons ici, haut et fort que notre pays a raté sa mission principale. Sans démagogie démagogie, chaque CITOYEN peut se situer dans tous les cas et se poser les questions suivantes :

Comment faire individuellement pour contribuer à l’épanouissement et la prospérité de notre peuple pour le développement de notre pays ?

Quelle place notre pays veut occuper sur le plan international pour faire respecter les guinéens partout ailleurs à travers le monde ?

Chaque citoyen doit comprendre enfin les défis, les enjeux et les menacent qui nous obligent « à apprendre à faire le mieux-vivre ensemble » entre nous compatriotes d’abord, et avec ceux des autres pays à travers l’Afrique et les autres continents.

Pour illustrer cela, on a constaté que la philanthropie qui existait à laquelle on pensait pour régler le problème des inégalités et de la pauvreté ne fonctionne plus. Les pays sont plus liés pour des intérêts politiques et économiques que géographiques. Donc, tous doivent lutter pour obtenir les mêmes opportunités. Faire face aux défis sur les échanges commerciaux, les problèmes climatiques, l’immigration clandestine, le terrorisme, la cybercriminalité, la corruption, les droits humains, la démocratie…pour survivre ou périr ensemble !

A la Jeunesse de sortir de cette nébuleuse de paresse et de complexe culturel pour viser loin et s’assumer. Faire le sport, la promotion de notre culture, et surtout apprendre des métiers en fonctions des besoins du pays. Par exemple nous aurons à organiser bientôt la coupe du d’Afrique des nations de football, si on ne fait pas attention on sera obligé d’importer de la main d’œuvre et de l’expertise ailleurs.

Enfin, en prenant l’exemple du footballeur américain Colin Kaepernick. Déjà sous contrat avec Nike qui a maintenu son engagement avec le joueur, la marque a la virgule l’a désigné pour sa campagne publicitaire célébrant les 30 ans de son fameux slogan « Just Do It », avec cette accroche : « Croyez en quelque chose. Même si cela signifie tout sacrifier. »

C’est une manière de démontrer ici, que chacun possède un pouvoir personnel pour changer positivement les choses et fixer les problèmes dans son pays, a court, moyen et long terme. Donc, Il suffit d’avoir la volonté, le courage et la conviction de ses actes…

Enfin, notre attention va toujours vers cette jeunesse qui est confinée dans les vices et dans la débauche. L’alcool, la drogue, la chicha, la prostitution sont devenues des pratiques qui font pas honneur à la nouvelle génération et pourtant notre pays ne compte que sur vous, donc prenez conscience. C’est dommage, car votre future est en train de se compromettre négativement. L’Etat doit régulariser enfin la consommation abusive de ces produits illicites très dangereux et toxiques pour le bien-être physique et mental des jeunes en particulier et de tous les autres citoyens en général.

Wait and See, car l’avenir nous édifiera !

Abdoulaye Barry

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