Censure

Kory Kondiano pas content de l’absence des travailleurs parlementaires après la Tabaski : ‘‘On en tiendra compte’’, prévient-t-il

L’honorable Claude Kory Kondiano, président de l’Assemblée nationale, a déclaré, vendredi dernier, qu’il tiendra compte des absences non autorisées constatées au sein de l’administration parlementaire, dans les jours qui ont suivi la fête de Tabaski.

«Le jour de la fête était férié, chômé et payé. Mais j’étais loin de savoir qu’on devait se reposer mercredi, jeudi, vendredi. J’ai demandé à ce qu’on me donne la liste des absents au niveau des agents parlementaires. Du 22 au 24 août, nous avons enregistré 44 absents, c’est trop. Vraiment, travaillons. Nous travaillons de moins en moins. On ne peut pas fêter pratiquement une semaine», a-t-il déclaré.

Pour lui, en Guinée, on travaille de moins en moins : « Il faut que nous travaillions en Guinée. Nous demandons beaucoup de choses à l’Etat, mais pour que l’Etat puisse réagir positivement, il faut que nous travaillions pour créer la richesse, parce que c’est la richesse qu’on repartit. S’il n’y a rien à repartir, on a beau revendiquer, mais il est très difficile dans un pays que l’Etat puisse faire face aux revendications des uns et les autres. Donc, vraiment travaillons, j’ai toujours dit nous ne travaillons pas. Nous travaillons de moins en moins. Comment on peut fêter pratiquement une semaine ? » s’est interrogé le numéro deux du pays.

« Bon, il parait que beaucoup de nos compatriotes sont en train de danser à Kankan. C’est la Mamaya, (…) Ça ne peut pas continuer comme ça. Nous sommes tous concernés, toutes familles politiques et sociales confondues. En Guinée, il faut qu’on travaille ; si nous ne travaillons pas, on va continuer à être en retard par rapport aux autres pays, et je ne sais pas comment on va s’en sortir », renchérit Kory Kondiano.

N’ayant pas aimé de voir les locaux du parlement guinéen abandonnés par les employés sans motif, du haut du perchoir de l’Assemblée nationale, Claude Kory Kondiano menace : « Les travailleurs de l’administration parlementaire ; ça fait 44 absents pendant près d’une semaine, on en tiendra compte ».

Bhoye Barry pour guinee7.com

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