Censure

La Céni se défend : « Nous n’avons violé aucune loi et il n’y avait aucune pyramide d’élection à faire »

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a rencontré ce jeudi les hommes de médias. Objectif, apporter des explications sur le chronogramme établi pour le processus électoral  après la retraite de Kindia. Aussi, un justificatif sur le calendrier de la présidentielle avant les élections locales.

« Nous avons fait beaucoup d’exercices durant l’année 2014 pour élaborer certains documents en prélude de l’organisation des communales mais les contingences nous ont empêchés. Ainsi à Kindia nous avons
pu distribuer les critères de choix des membres de démembrement. Dérouler un chronogramme sous-entend être sur le terrain, procéder à la toute première activité incontournable qu’est la révision des listes électorales»,  lance Dr Amadou Kaba, commissaire de la CENI .

Pour Ibrahima Kalil Konaté, commissaire, son institution n’a pas violé les principes en voulant organiser les communales après la présidentielle : « Nous n’avons violé aucune loi et il n’y avait aucune pyramide d’élection à faire pour dire qu’on a déplacé l’une à la place de l’autre. Notre volonté comme celle des acteurs politiques c’était d’organiser les communales au premier trimestre 2014  on a expliqué les raisons.»

Avec un ton rassurant, il indique qu’il n’y aura pas de fraude : «Pendant les législatives qui a fraudé ? Non ! C’est-à-dire que les gens confondent insuffisances, erreurs et incorrections à la fraude. Quand les bureaux de vote sont éloignés ce n’est pas la fraude, c’est une insuffisance c’est pourquoi on s’est mis à corriger ces insuffisances.» Konaté dément des propos selon lesquels la CENI a fait une proposition pour le couplage des élections. La date de la présidentielle, dit-il est une manière d’être dans la logique de la loi constitutionnelle. La CENI met à son actif la réussite des législatives tenues en 2013.

JB.

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