Censure

La Guinée sur la liste noire américaine du trafic d’êtres humains

« Le rapport 2017 sur le trafic d’être humain », présenté par le secrétaire d’État Rex W. Tillerson, fait une liste noire des pays ne combattant pas suffisamment le trafic d’êtres humains, qui compte 23 pays dont la Syrie, la Chine, la Corée du Nord et la Russie.

Ce rapport annuel du Département d’Etat américain, publié mardi, ont accusé certains pays comme la République démocratique du Congo (RDC), le Congo-Brazzaville, la Guinée et le Mali de tolérer les enfants soldats. Ces trois pays africains font donc leur entrée sur cette liste noire, avec la nomination « tier 3 », au plus bas de l’échelle.

Pour ces trois pays, les États-Unis demandent aux différents gouvernements de ne plus soutenir les groupes utilisant des enfants dans leurs rangs armés et de pousser davantager pour un cadre législatif.

La Chine particulièrement visée par le rapport

Les Etats-Unis ont ajouté la Chine à une liste noire de pays ne combattant pas suffisamment le trafic d’êtres humains.

Le rapport pointe le travail forcé dont fait l’objet la minorité musulmane ouïghour et le rapatriement forcé de réfugiés nord-coréens.
Pékin « n’a pas pris de mesures sérieuses » pour remédier à cette situation, a estimé le chef de la diplomatie américaine, Rex Tillerson justifiant le déclassement de la Chine avec laquelle le président américain Donald Trump a opéré un rapprochement notable depuis son entrée en fonction.

« Les consommateurs américains doivent reconnaître qu’ils peuvent avoir un lien non désiré avec le travail forcé » à travers les produits qu’ils achètent, a ajouté le secrétaire d’Etat.
Sanctions et restrictions

Les pays rétrogradés au niveau 3 de cette liste sur la traite des personnes, en bas du classement, peuvent faire l’objet de sanctions allant de restrictions dans l’assistance américaine à l’arrêt des échanges culturels ou éducatifs avec les Etats-Unis.
Ces mesures punitives sont toutefois laissées à l’appréciation de la Maison Blanche.
Haïti, qui avait été déclassé l’an dernier, remonte cette année au niveau 2 grâce à « des efforts significatifs » pour lutter contre la traite des personnes, mais demeure « sous surveillance ».

Source : VOA

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