Censure

La radicalisation et l’extrême violence au cœur d’un atelier à Conakry

Initié par le réseau Convergence des jeunes leaders pour la paix et la démocratie (COJEPAID), en collaboration avec l’UNFPA, un atelier dénotant le lancement officiel du projet portant sur la  « prévention de la radicalisation et l’extrême violence dans les zones à risque en Guinée », s’est tenu ce mercredi, à Conakry.

Regroupant les cadres des  différentes parties prenantes au combat, notamment, la société civile, les partenaires techniques et financiers, le secrétariat général des Affaires religieuses et le ministère de la Jeunesse, les discussions de cet atelier ouvrent la porte à la mise en œuvre des différentes actions d’information, de sensibilisation et de formation auprès des élèves, étudiants et encadreurs des écoles franco-arabes et des foyers coraniques de 18 préfectures et de la zone spéciale de Conakry, sur les risques de radicalisation et d’extrême violence.

Pour le coordinateur du réseau : « On ne sent pas à l‘instant un certain radicalisme ou un extrémisme violent. Mais pour celui qui tire les leçons au niveau de la sous-région, comme le Mali avec Ansar Dine, Aqmi et les autres mouvements terroristes, il est question qu’en Guinée, nous réfléchissions par rapport à ces aspects, en se focalisant sur les foyers coraniques et les écoles franco-arabes ».

Par rapport à ces zones à risque, il s’est étendu en citant : « Au niveau de la Basse-côte, nous avons Kindia et Boké. En Moyenne-Guinée, Mamou, Pita, Tougué, Mali. Au niveau de la Haute Guinée, nous avons Kankan, Siguiri, Mandiana, Dinguiraye et enfin en Forêt, nous avons  Nzérékoré et Beyla ».

Présent à cette cérémonie de lancement, Dr Sékou Koureissy Condé, président exécutif  d’African Crisis Group, à son tour, s’est montré très satisfait, en disant : « Je suis très heureux de partager avec la COJEPAID le lancement de ce projet basé sur la sensibilisation contre le radicalisme et l’extrémisme religieux. Je suis d’autant plus à l’aise sur cette question qui est une préoccupation d’African Cisis Group ».

« Il y a une radicalisation dans la présentation de notre sainte religion, les jeunes sont exposés et fragilisés ; c’est pourquoi je salue ce projet », a-t-il fait remarquer plus loin.

Quant au représentant du ministère de la Jeunesse et de l’Emploi Jeunes, Thierno Souleymane Diallo, il a rassuré le réseau du soutien total du département à ce projet, qui selon lui, s’inscrit dans la dynamique des objectifs que s’est assigné le gouvernement sur le sujet qui se trouve être d’actualité.

Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com

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