Censure

Patrimoine historique / Un citoyen de Beyla présente à Bantama Sow des objets supposés « préhistoriques » qu’il aurait découverts dans une grotte

Le ministre guinéen des Sports, de la Culture et du Patrimoine historique, Sanoussy Bantama Sow, et les membres de son cabinet ont reçu en audience, ce lundi, Pépé Béniton Gbanamou, citoyen de la préfecture de Beyla, qui déclare avoir découvert des objets  supposés « préhistoriques », à travers des révélations qui lui sont parvenues dans son sommeil.  M. Gbanamou a exposé une partie des objets qu’il a découverts au ministre Bantama et ses collaborateurs, avant d’expliquer les conditions dans lesquelles il a fait cette découverte.

« Dans la nuit du 14 février 2017, j’ai eu une révélation dans mon sommeil qui m’a indiqué une grotte où j’irai trouver un objet préhistorique en pierre taillée. C’est même un équipement, parce que c’est un ensemble d’équipements que j’ai trouvé. D’après mes remarques, j’ai trouvé que ce n’est pas un programme qui doit être limité à mon seul niveau ; donc j’ai appelé le district de notre village et monsieur le maire de la commune rurale ; ceux-ci ont délégué une commission pour m’accompagner. Aussitôt, on a fait ensemble le recouvrement des objets dans la fente de la grotte, pour l’envoyer au village et les procédures ont continué jusqu’au niveau de monsieur le ministre aujourd’hui », a expliqué Pépé Béniton Gbanamou.

Selon la révélation, poursuit-il, «l’utilité de l’outillage n’est pas d’une visée scientifique, c’est plus haut que la science. Cette visée est plutôt sociale, car il m’a été dit de nettoyer l’outillage, l’assainir et le mettre à la portée de toute personne désireuse de son observation dans le cadre de la bonne précision, de comparaison et relativement aux photos et vidéos des actions vécues de la créature usagère de cet outillage. Par cette comparaison, la génération actuelle saura la portée de la grâce qui lui est attribuée comme faveur par rapport à ces créatures et ensuite de pouvoir se comporter sagement et prévoir le sort de sa progéniture future ».

Parlant de la deuxième révélation, M. Gbanamou a précisé l’avoir reçu dans la nuit 30 février 2017, et qu’elle portait sur la promesse d’une pierre précieuse indiquée sur la même roche. «Il m’a été révélé d’y aller, d’observer en témoignage et qu’après observation, la fente trouvée s’ouvrira. De mettre cette pierre précieuse dans cette ouverture pour descendre au bas profond de la grotte et qu’à la suite, la fente se refermera. Car selon la même révélation, c’est un trésor qui, par sa catégorie et sa qualité, est non échangeable avec un individu. Trésor qui ne pourra être possédé par sa nation destinataire qu’à la suite des épreuves auxquelles elle est soumise. Épreuve dont : considérer l’exploitation de sa propre terre, pour le premier pas de son progrès et l’autosuffisance alimentaire comme facteur numéro un de son indépendance » a-t-il fait savoir.

Et d’ajouter : « selon la révélation, qui a commencé du jour de la proclamation de cette bonne nouvelle, Dieu donnera à la Guinée un don de valeur inestimable, d’importance incomparable à la richesse matérielle, dont tout individu de la nation aura accès à part égale… »

De son coté, Bandian Traoré, conseiller chargé des questions culturelles au ministère des Sports, de la Culture et du Patrimoine historique, a au nom du département remercié le découvreur qui, selon lui, a fait preuve d’un acte de très bon citoyen. Avant de décaler : « Maintenant, le ministère va voir avec monsieur Gbanamou, comment passer à l’étape de l’authentification. Parce que du point de vue de la loi que nous avons sur le patrimoine, tout objet du sous-sol appartient à l’État ; comme monsieur Gbanamou est venu avec ces objets supposés archéologiques, nous allons commencer la procédure d’authentification pour établir effectivement que ce sont des outils archéologiques et que ça peut être un bien culturel avec une valeur exceptionnelle. Pour le moment, nous ne pouvons rien dire sur la valeur des objets en question, il faut d’abord qu’on passe à l’étape de l’authentification ».

À noter que cette découverte aurait précisément eu lieu, dans le village de Koita, District de Bola, préfecture de Beyla.

Mohamed Kaba Soumah pour guinee7.com

 

 

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