Censure

Rapport autorités locales/Ministres : La leçon de Bantama à ses collègues

Au cours d’une rencontre avec quelques gouverneurs des régions administratives du pays, ce mercredi à Conakry, le ministre des Sports et du Patrimoine historique, Sanoussy Bantama Sow, a invité ces homologues ministres à respecter les préfets et les gouverneurs. Car selon lui, ils représentent le chef de l’État et assure l’autorité de l’État dans leurs juridictions.

‘‘L’autorité de l’Etat, ce sont les gouverneurs et préfets. Quand tu viens dans une région, quand tu vois le gouverneur, tu as vu le président. Dans une préfecture, le préfet est le représentant du chef de l’État. Le directeur préfectoral de la jeunesse est le ministre de la jeunesse et des sports. Le directeur préfectoral de l’éducation est le ministre de l’éducation du préfet. Cela veut dire que le préfet est le patron de la préfecture », enseigne Bantama Sow.

Pour lui, dans les conditions normales, aucun ministre au sommet ne peut entreprendre une activité dans une préfecture ou dans une région sans travailler avec le gouverneur ou le préfet. C’est pourquoi aujourd’hui, le ministère des Sports, de la Culture et du Patrimoine historique : « veut redonner aux gouverneurs et préfets leurs places. Parce que nous, nous avons fait un constat, je ne veux pas blesser les gens parce que quand Bantama parle, il y a certains qui sont indisposés, mais il aime dire ce qu’il pense. Je vous assure, il y a des ministres qui viennent dans des préfectures, ça trouve que le préfet n’est même pas informé, sans parler du gouverneur. Et des fois, il y a des ministres qui ont des activités dans une préfecture, c’est à la dernière minute que le représentant du ministre vient chez le préfet en courant pour dire que mon ministre est là et je vous ai cherché mais je ne vous ai pas vu. »

Il rappelle qu’un jour, « j’ai eu à dire à un préfet si on vient comme ça, tu interdis la manifestation du ministre en question. Tout ministre qui vient dans une préfecture, si le préfet n’est pas en avance informé, j’interdis la manifestation parce que tant qu’il y a la paix et la quiétude, il n’y aura pas de problèmes ».

Mais, « dès qu’il y a le dérapage, le chef de l’Etat appelle le préfet directement pour dire qu’est ce qui ne va pas chez toi. C’est pourquoi nous avons dit cette fois-ci, il faut qu’on responsabilise les gouverneurs », conclut-il.

Bhoye Barry pour guinee7.com

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