Un accord financier à l’amiable a mis fin à la tristement célèbre «affaire du Sofitel».
Nafissatou Diallo vit dans la ville de White Plains, dans le comté de Westchester, au nord de New York. Ce n’est pas Greenwich, mais c’est déjà pas mal. Son complexe est doté d’une salle de sport et d’une piscine. Sa dernière apparition publique remonte au 9 décembre. Ce jour-là, devant un tribunal du Bronx, le juge Douglas McKeon avait annoncé un accord financier à l’amiable entre la femme de ménage du Sofitel et Dominique Strauss-Kahn.
Le montant du règlement est resté confidentiel, même si plusieurs sources ont affirmé que Nafissatou Diallo a reçu 1,5 million de dollars (1,1 million d’euros) de la part de DSK pour abandonner sa procédure civile et s’engager à ne plus parler de l’affaire.
Jusqu’au bout, la Guinéenne a maintenu que l’ex-directeur du Fonds monétaire international l’avait contraint à une relation sexuelle le 14 mai 2011 dans la chambre 2806 du Sofitel de Manhattan. Tandis que DSK évoquait, lui, un acte «consentant».
En août 2011, le procureur de Manhattan, Cyrus Vance Jr., a décidé d’abandonner la procédure pénale contre DSK, en expliquant avoir des doutes sur la crédibilité de la plaignante. Nafissatou Diallo s’était alors tournée vers une action au civil qui a donc pris fin dans le Bronx. Comme l’avait confié une source policière à Libération lors de l’épilogue, «on ne saura certainement jamais ce qui s’est vraiment passé dans la chambre 2806».
Liberation.fr