Dans la matinée de ce mercredi 9 octobre, le porte-parole du gouvernement, Albert Damantang était face à la presse pour évoquer : ‘‘les résultats provisoires et les recours en annulation dans les circonscriptions contestées.’’
M. Damantang Camara s’est prononcé sur la déclaration des représentants de la communauté internationale de ce mardi 8 octobre. Ainsi, il estime que les anomalies concernant les 8 circonscriptions sur les 33 que possède le pays, ne pourraient en aucun cas entacher la crédibilité du scrutin du 28 septembre. M. Damantang explique que, l’opposition et la mouvance sont toutes deux victimes de ces anomalies et pour cause, ‘‘Sur 400 bureaux de vote, 180 ont été annulés à N’Zérékoré considéré favorable à la mouvance’’, explique-t-il.
Il précise que la Cour Suprême doit éventuellement statuer sur les recours qui y seront déposés pour que les suffrages des millions de Guinéens qui ont massivement voté le 28 septembre soient pris en compte. ‘‘Nous sommes légalistes et nous tenons à ce que le vote de tous les Guinéens compte pour que le processus aille à son terme dans la crédibilité et la quiétude sociale’’, a martelé le porte-parole du Gouvernement.
A la question de savoir, si la décision de l’opposition de retirer ses membres des commissions de centralisation était effective, M. Damantang a répondu : ‘‘A l’heure où je vous parle, les membres de l’opposition siègent au sein des commissions de centralisation et de dépouillement. Donc, je crois que s’agissant du processus électoral lui-même, il n’y a aucune forme de retrait qui permettrait de dire que des résultats sont proclamés en leur absence. En ce moment même à Matoto et à la CENI, les membres statutaires de l’opposition, en plus des commissaires siègent et participent au dépouillement. Donc, cette décision de l’opposition, n’a pas d’influence sur la qualité des résultats qui vont être donnés plus tard.’’
El Hadj Mohamed Diallo