Censure

La France pour l’amélioration des conditions de vie et la mise en oeuvre des droits des jeunes filles dans le monde

À l’occasion de la journée internationale des filles, M. Pascal Canfin, ministre délégué chargé du développement,  tient à renouveler l’engagement de la France pour l’amélioration des conditions de vie et la mise en oeuvre des droits des jeunes filles dans le monde, en particulier dans les pays les plus pauvres.

Parmi 1,8 milliard de jeunes dans le monde, on estime que 600 millions d’adolescentes, vivant en majorité dans un pays en développement, sont en situation de grande vulnérabilité. Elles sont souvent exposées à la violence par manque de reconnaissance de leurs droits fondamentaux à la sécurité, à l’éducation, à la santé.

La France souhaite apporter une réponse globale à ces enjeux. Elle est attachée à la mise en œuvre de la convention internationale sur les droits de l’enfant et de la convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes.

Elle a œuvré à l’adoption de la convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre les violences à l’égard des femmes et la violence domestique. Elle a adopté, au niveau national en août 2013, une nouvelle stratégie « genre et développement », qui place l’égalité entre les femmes et les hommes au coeur de la politique française de développement. Il s’agit notamment d’obtenir d’ici 2017 que 50 % des projets et programmes de l’aide française au développement comportent un objectif d’amélioration de l’égalité entre les femmes et les hommes. Elle soutient enfin l’action de l’UNICEF et d’ONU Femmes.

Pour la seconde édition de la journée internationale des filles, la France se mobilise en faveur de la lutte contre les violences en milieu scolaire. Ces violences peuvent conduire à une déscolarisation affectant considérablement les trajectoires de vie des jeunes filles. Elles demeurent majoritairement invisibles et impunies, ce qui rend difficile leur identification, leur reconnaissance et leur prise en charge par les pouvoirs publics.

Avec les agences des Nations unies et la société civile, le ministère des affaires étrangères a mis en place un groupe de travail qui a fourni des recommandations permettant de lutter contre l’impunité des auteurs de violences, renforcer les mesures préventives et prendre en charge les victimes. Cet engagement a été concrétisé sur le terrain par le soutien à des programmes de scolarisation des filles et de lutte contre les violences de genre, mis en oeuvre par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) au  Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Mali et au Niger.

La France et l’UNICEF, avec la participation du Partenariat mondial pour l’éducation, organisent du 19 au 21 novembre 2013 un atelier régional à Ouagadougou, qui aura pour objectif de définir une stratégie régionale de lutte contre les violences de genre en milieu scolaire.

Source : Ambassade de France en Guinée

Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.