Ce vendredi 11 octobre, la Guinée a célébré la journée internationale de la jeune fille sous le thème : ‘‘innover en faveur de l’éducation des filles.’’ On a noté dans la salle du 28 septembre où a eu lieu ses festivités, la présence entre autres de la représentante du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), Dr Edwige Domingo AdéKambi, le Directeur de Plan Guinée, Ibrahima Touré.
Dr Edwige Domingo AdéKambi a d’entrée de jeu indiqué que les filles ont moins de chance de terminer les études. Et d’expliquer : ‘‘D’ailleurs, le taux de scolarisation des filles est inférieur à ceux des garçons. Pourtant, nous savons que l’avantage de l’éducation des filles au collège à une grande importance.’’
Elle révèle que le Fonds des Nations pour la Population(UNFPA) est en train d’innover pour les filles afin que le nouveau programme scolaire sur l’éducation sexuelle soit adopté à leurs âges. Dr AdéKambi insiste pour dire que ce programme permettra à ces filles de réaliser leurs droits à l’éducation et à la santé.
Le directeur de Plan Guinée, Ibrahima Touré, a tout d’abord rappelé que cette journée a été officiellement décrétée Journée internationale de la Jeune fille par l’Assemblée Nationale des Nations Unies à travers la Résolution 66178. Selon lui, 65milions de filles dans le monde ne vont pas à l’école. Et d’expliquer : ‘‘Cette deuxième journée des filles est une excellente occasion pour présenter le 2ème rapport intitulé être adolescent en situation d’urgence en période de paix. Ce rapport s’inscrit dans le cadre de notre campagne de plaidoirie en faveur des filles parce que je suis une fille. Les points essentiels qui ressortent de ce rapport sont que le gouvernement et les acteurs humanitaires négligents les investissements dans les situations d’urgence. Ce rapport permettra de mettre l’accent sur les filles en cas de catastrophes et vise à encourager la participation de tous les acteurs du secteur humanitaire et de développement’’.
Pour lui, ce rapport de développement communautaire axé sur l’enfant, met l’accent sur l’inclusion et la non-discrimination. C’est pourquoi, afin de produire des changements positifs en matière d’égalité des sexes et promouvoir les droits des filles, il soutient : ‘‘Plan Guinée lance un appel à tous les acteurs, gouvernements, société civile, secteur privé, famille,… pour faire de la Campagne ‘‘parce que je suis une fille’’, un espace de plaidoirie en faveur de la réalisation des droits des filles en Guinée et partout dans le monde’’.
El hadj M Diallo