Censure

La Guinée participe à la Conférence des grandes chancelleries ouest-africaines et de France à Niamey (Niger)

Mahamadou Issoufou et Alpha Condé (archives)

Le président nigérien Mahamadou Issoufou a présidé, lundi à Niamey, l’ouverture de la 6ème conférence des Grandes chancelleries de l’Afrique francophone subsaharienne et de la France sur le rôle des femmes dans la bonne gouvernance dans les Etats concernés.

Ces assises visent à créer un cadre d’échanges et de concertation en vue de promouvoir les valeurs d’éthique, de démocratie, du mérite et de l’excellence au sein de ces Etats francophones.

A cette occasion, le chef de l’Etat nigérien a pris l’engagement de demander au parlement nigérien de voter une loi en vue d’accroitre le quota des mandats électifs réservés à la représentation féminine pour le porter au-delà de 10%, jusque-là appliqué au Niger.

Pour Mahamadou Issoufou, la présente rencontre qui se tient après celle de Cotonou en 2011, témoigne de la vitalité de ce cadre de concertation qui a su régulièrement mené ses activités.

« Cette initiative de concertation et de coopération conforte à juste titre la place importante qui est la vôtre dans l’ordonnancement des pays concernés ainsi que l’intérêt justifié que le pouvoir public accorde à l’accomplissement de votre mission « , a-t-il indiqué.

La bonne gouvernance constitue un déterminant indispensable pour toute action de développement ; elle se mesure à travers le respect du droit et des droits humains, la transparence et l’efficacité de la gestion des affaires publiques, la lutte contre la corruption, la promotion de la démocratie et le développement participatif et durable.

Le président a saisi l’opportunité pour faire un bref rappel des actions menées dans le cadre de son programme de Renaissance au Niger, en conformité avec la bonne gouvernance ; il s’agit de consolider la stabilité des Institutions démocratiques et républicaines du pays, garantir la liberté d’opinion et d’expression, l’égalité et la justice, veiller à la liberté d’exercice des partis, garantir l’indépendance des magistrats, renforcer, la santé, l’éducation et garantir la sécurité alimentaire, ainsi que des personnes et des biens.

La conférence des Grandes chancelleries de l’Afrique francophone et de la France a été initiée en 2003 au Burkina Faso et se tient tous les deux ans dans  l’un des pays membres, rappelle-t-on.

Dix pays, Bénin, Burkina Faso, Congo, Côte d’Ivoire, France, Guinée, Mali, Sénégal, Togo et Niger prennent part à ce forum.

Xinhua

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