Le gouvernement ivoirien a ratifié un accord de prêt de 13 milliards de francs CFA de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) pour appuyer la fourniture de l’électricité en Côte d’Ivoire.
Selon un communiqué du gouvernement publié samedi, ce financement « partiel » conclu le 7 octobre devrait permettre la réalisation d’un projet de renforcement et de réhabilitation d’ouvrages de transport et de distribution d’énergie en Côte d’Ivoire.
« L’objectif de ce projet est d’améliorer la capacité de transit des lignes et postes des réseaux de transport électrique national et régional, notamment l’interconnexion avec le Ghana, et de contribuer à assurer une meilleure couverture de la demande à Abidjan et dans la zone frontalière avec le Ghana et le Burkina Faso », indique le communiqué qui rend compte des travaux d’un conseil des ministres tenu vendredi.
La Côte d’Ivoire qui fournit déjà l’électricité au Ghana, au Burkina Faso, au Togo, au Benin et au Mali sera bientôt connecté à trois autres de ses voisins (Sierra Leone, Liberia et Guinée) avec la construction prochaine de 1400 km de ligne de transport à haute tension.
Pour pouvoir tenir ses engagements, la Côte d’Ivoire a obtenu le 14 août à Paris un prêt d’un montant de 178 milliards de francs CFA pour accroître la capacité de production de la centrale thermique Ciprel (Compagnie ivoirienne de production de l’électricité) qui devrait passer de 321 à 543 mégawatts (MW) fin 2015.
Mise en service en 1994, la Ciprel fournit 30% de l’énergie consommée en Côte d’Ivoire.
En outre, la construction par la Chine d’un barrage hydroélectrique à Soubré (sud-ouest), le plus grand centre de production énergétique de la sous-région, d’une puissance installée de 275 MW et d’un productible annuel de 1100 gigawatt heure (Gwh) devrait permettre, dans moins de cinq ans, à la Côte d’Ivoire de relever le niveau de l’électricité et faire face à l’évolution croissante de la consommation nationale et sous- régionale.
Xinhua