16 morts et 9 disparus, c’est le bilan de l’éboulement d’une mine d’or survenu mercredi à Siguiri, préfecture située à plus de 700 km à l’extrême Est de la capitale guinéenne, a-t-on appris mercredi de sources proches des familles de victimes.
Selon un confrère joint au téléphone dans la région, c’est dans le village de Namankoumbala, sous préfecture de Doko que le drame est apparu alors que les paysans étaient en pleine phase d’exploitation artisane de l’or.
Informées les autorités préfectorales et régionales ont effectué une descente sur le terrain pour constater l’ampleur de la perte en vie humaine et ses conséquences sur les populations.
Des instructions ont été données pour procéder à des recherches afin de déterrer les neuf personnes encore englouties sous la terre sur les 25 touchées par la tragédie et procéder à leur identification, a précisé notre interlocuteur.
Région riche en ressources minières notamment l’or, l’exploitation artisanale de cette mine prend des dimensions de plus en plus inquiétantes avec des cas d’effondrement souvent signalés dans la localité.
Selon les estimations, chaque année, pendant et après la saison pluvieuse, l’on dénote des cas récurrents d’ébrouement des mines, faisant de nombreux morts et des disparus à Jamais.
Cette mine d’or est extraite dans les profondeurs des puits creusés jusqu’à hauteur de 20 à 25 mètres et parfois même plus, sans aucune forme de sécurité prévisionnelle.
Xinhua