Censure

Simandou : Rio Tinto veut aller vite

Le groupe Rio Tinto espĂšre parvenir Ă  un arrangement avec le gouvernement de GuinĂ©e Conakry d’ici la fin de l’annĂ©e ou au dĂ©but 2014, Ă  propos de la partie sud du gisement de fer situĂ© dans la localitĂ© de Simandou, a-t-on appris de Reuters, citant le directeur gĂ©nĂ©ral de cette entreprise.

Sam Walsh, selon l’agence d’information, a indiquĂ© avoir rencontrĂ© le prĂ©sident Alpha CondĂ© deux fois trĂšs rĂ©cemment et que les discussions Ă©taient en trĂšs bonne voie. «Nous faisons des progrĂšs, je pense que nous sommes proches de parvenir Ă  un accord global sur le cadre d’investissement, afin que le projet puisse se poursuivre», a-t-il dĂ©clarĂ© en marge de la confĂ©rence des investisseurs organisĂ©e par la GuinĂ©e Conakry le weekend dernier Ă  Abu Dhabi.

« Nous espĂ©rons que ce sera approuvĂ© par l’AssemblĂ©e nationale Ă  la fin de cette annĂ©e ou au dĂ©but de l’annĂ©e prochaine », a-t-il ajoutĂ©. Rio Tinto est aussi en discussion avec plusieurs autres partenaires potentiels notamment dans le domaine des infrastructures et des banques qui suivent l’évolution de ses discussions avec le gouvernement de M. CondĂ©. « Il est primordial pour nous de parvenir Ă  la dĂ©finition du cadre de notre investissement, cela nous permettra d’avoir une proposition de base pour une collaboration avec ces partenaires », a expliquĂ© Sam Walsh.

Rio Tinto avait s’était vue reprendre la mine de Simandou en 2008 par le gouvernement de l’ex prĂ©sident de GuinĂ©e Conakry, Lansana ContĂ©, qui estimait que l’entreprise canadienne tardait Ă  lancer l’exploitation. Suite Ă  l’arrivĂ©e du prĂ©sident CondĂ©, un accord a Ă©tĂ© trouvĂ© en 2011, et prĂ©voyait le dĂ©but de l’exploitation pour 2015.

En septembre 2013, Alan Davies, chef de division diamant et minerai chez Rio Tinto et responsable en charge de la mine Simandou, avait fait savoir que le projet ne pourrait pas dĂ©buter Ă  cette date et qu’il faudrait attendre 2018.

La mise en production de ce gisement nĂ©cessitera, selon les responsables de Rio Tinto, un investissement de dĂ©part de 20 milliards $, en infrastructures notamment. Une somme que, visiblement, l’entreprise qui opĂšre dans plusieurs endroits du monde ne peut rĂ©unir seule.

Agence Ecofin