Bruxelles, 3 avril 2014 – Participant au 4ème sommet Union européenne-Afrique qui s’est ouvert mercredi 2 avril, à Bruxelles, le Président Alpha Condé a souligné l’importance de la coopération économique et des investissements pour bâtir une croissance africaine qui soit inclusive et créatrice d’emplois. L’éducation, la formation et la création d’emplois pour la jeunesse sont des priorités pour le continent africain, dont environ 65% de la population a moins de 25 ans.
Accompagné du ministre des Affaires étrangères, François Louncény Fall, et du Ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Diaré, le Président Alpha Condé a porté un message fort sur la participation de l’Afrique au sommet, déclarant qu’« aujourd’hui, l’Afrique a plus besoin de coopération économique et d’investissements que d’aide » (« Trade, not aid « ).
Le Président Alpha Condé a déclaré : « Pour freiner les flux migratoires massifs de l’Afrique vers l’Europe, il faut encourager l’emploi des jeunes. Si nos jeunes ont des emplois chez eux, dans leurs pays, ils n’auront pas besoin d’immigrer vers l’Europe. La solution à l’immigration passe surtout par la création d’emplois pour les jeunes et par l’autonomisation des femmes ».
Quelque 80 dirigeants africains et européens étaient réunis à Bruxelles jusqu’à jeudi 3 avril autour du thème « Investir dans les personnes, pour la prospérité et la paix », pour réfléchir à une croissance partagée et investir dans le capital humain.
Le Président Alpha Condé a également profité de sa présence à Bruxelles pour saluer, une nouvelle fois, la normalisation totale de la relation UE-Guinée. Suite à la tenue sans exclusive et pacifique des élections législatives, la Commission européenne a annoncé le 27 janvier 2014 la reprise totale de son aide à la Guinée, en débloquant 140 millions d’euros. « L’Union européenne s’engage à appuyer les efforts du gouvernement guinéen pour retrouver le chemin d’une croissance durable et équitable », avait alors déclaré le commissaire européen au Développement Andris Piebalgs.
Depuis la transition démocratique de 2010, la Guinée a réalisé d’importantes réformes pour sa normalisation et sa stabilisation, notamment dans le secteur des finances publiques, de la sécurité, de la Justice et du renforcement de l’Etat de droit et de la transparence.
Aujourd’hui, la Guinée a débuté la deuxième phase de sa transformation, basée sur une nouvelle dynamique d’investissements directs étrangers massifs et de qualité, notamment dans le secteur minier et les infrastructures. Ces investissements doivent permettre de créer des emplois et de la richesse pour améliorer les conditions de vie des populations. Après plus de 50 ans de régimes autoritaires et de mauvaise gestion, la Guinée doit relever d’importants défis. La valorisation gagnant-gagnant des immenses ressources naturelles de la Guinée, avec les partenaires investisseurs, est une des priorités du Gouvernement pour soutenir le développement socio-économique et lutter contre la pauvreté.
Le Bureau de Presse de la Présidence