Le bureau du chef de cabinet du ministère de la Culture et du patrimoine historique a pris feu dans la matinée du mercredi aux
environs de 10H. Le contenu de ce bureau est parti en fumée, et une piste criminelle n’est pas à écarter dans le cadre de cet incident.
Interrogé sur la circonstance du drame, Laye Sidibé, chef de cabinet, victime du drame explique : « tous les mercredis à partir 10h nous avons conseil de cabinet au musée national de Sandarvaliah et c’est tout le cabinet qui se déplace pour assister au conseil. Depuis notre sortie d’une retraite au mois de juin dernier on a écrit beaucoup de lettres de partenariat aux institutions, aux différents ministères pour aider à valoriser notre culture », affirme Sidibé.
Parlant de l’incendie, il précise : « c’est à partir de Teminataye qu’on m’a appelé pour m’informer que le ministère de Culture et du
patrimoine historique a pris feu. C’est à partir du palais que j’ai vu la flamme », dit-il. Poursuivant son intervention, il affirme que
beaucoup de documents sont partis en fumée dont entre autres : le réfrigérateur, l’ordinateur portable, l’ordinateur bureautique, les documents de la culture, les archives, les fauteuils, le sac, des passeports, des photos, des registres d’archives, la liste des
fonctionnaires et des contractuelles. Visiblement choqué, il affirme que « les pertes sont considérables parce que c’est la mémoire du Département qui est parti en fumée. J’ai tous les documents pendant beaucoup d’années, j’ai une expérience dans ce domaine, j’ai perdu beaucoup de documents je suis vraiment choqué. Tout ça est parti, c’est ce qui me fait très mal, je vais même dire à mes prédécesseurs que j’avais mon salaire dans mon sac qui n’est pas heureusement brulé», dit-il.
A rappeler que depuis 1986, Laye Sidibé sert dans le domaine de la culture. En sa qualité du chef de cabinet du ministère de la Culture et du patrimoine, il sollicite l’assistance de l’Etat pour trouver un siège digne du nom enfin de valoriser les acquis de culture à l’échelle nationale et internationale.
Pour la majorité des cadres et employés dudit Département, tant que l’Etat ne trouvera pas un siège pour les travailleurs, il ne sera pas facile d’y retourner pour reprendre du service. En attendant de savoir réellement ce qui serait à l’origine de ce feu, il faut dire que la plupart des observateurs doutent de l’attitude de certains cadres de ce ministère, qui pourraient avoir mis le feu, pour
simplement amener le gouvernement à leur trouver de nouveaux locaux.
In L’Indépendant, partenaire de Guinee7.com