Censure

Alpha Condé prend un bain de foule devant son hôtel (vidéo)

Le président Alpha Condé est parmi les mieux logés pour le sommet de Washington. Il est à un jet de pierre de la Maison Blanche. A l’hôtel The Willard inter continental à Washington DC. Selon une confidence, seuls les privilégiés logent dans cet hôtel où il n’est pas rare de rencontrer de hautes personnalités américaines comme le célèbre Jesse Jackson.

C’est devant donc cet hôtel que de nombreux guinéens se sont massés ce 5 août pour apporter leur soutien au président Condé. Ambiance bon enfant et festive.  Au point qu’un président africain qui venait d’essuyer des tirs croisés de ses compatriotes au passage de son cortège a demandé dès son arrivée dans le salon de l’hôtel The Willard inter continental : ‘‘Mais c’est qui ceux qui dansent dehors ?’’. Un membre de sa délégation de réponde : ‘‘ce sont des Guinéens !’’. Et ce président de l’Afrique centrale de s’exclamer : ‘‘Mais Alpha n’a pas de problème, alors !’’

C’est donc dans cette ambiance que le président guinéen, revenant du sommet USA/Afrique a tenu à serrer la main à ses compatriotes. Ambiance électrique. La police américaine eut du mal à canaliser la foule. Elle essaye tout de même et tant bien que mal aide le président à regagner son hôtel situé de l’autre côté de la rue.

Dès après le président condé, la fête continuait quand quatre manifestants dont un tenait une pancarte avec des images dites du massacre du 28 septembre surgissent. L’homme à la pancarte s’approche et la brandit avec des propos durs à l’égard du président. La foule se jette sur lui, lui retire sa pancarte et le moleste. Il eut  la vie sauve grâce à l’intervention de la police américaine qui interpella un homme avant de le libérer tard le soir.

La police renforce la sécurité et quadrillent les lieux. Et la fête continue. Il faut rappeler que de l’autre côté de la Maison Blanche, une manifestation anti Alpha Condé s’est déroulée. Mais coincés dans les bois, ces manifestants ont certainement eu un problème de visibilité. En tout cas ils étaient moins visibles que leurs adversaires bien logés devant l’hôtel du président et sur une place bien pratiquée.

Ibrahima S. Traoré, envoyé spécial à Washington

 

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