Mandiana, 11 août (AGP)- Cinq districts de la sous-préfecture de Sansando dans la préfecture de Mandiana en Haute Guinée, sont victimes d’attaques de coléoptères (insectes nuisibles de l’espèce poux de riz) qui se sont attaqués aux cultures, a constaté le correspondant de l’AGP dans la localité.
Sur plus de 700 ha de riz en végétation, seulement quelques 300 ha ont pu être traités pour le moment, grâce aux efforts des Sections Protection des Végétaux (SPV) de la Direction Préfectorale de l’Agriculture (DPA) de Mandiana et de la Direction Régionale de l’Agriculture (DRA) de Kankan.
Les plaines situées autour de la mare Kiko sont l’épicentre de ces insectes nuisibles classés dans la famille des coléoptères de l’espèce poux de riz qui, à l’état larvaire, s’attaquent aux rhizomes du riz provoquant sa défoliation, suivie de la pourriture de la tige se trouvant dans l’eau.
Le degré d’attaque à nos jours est de 25%. Ce qui a occasionné la pourriture de 750 ha de riz dans les plaines entre les deux districts de Sansando-Centre et Kiko-Karakoro.
La DPA, la SPV de Mandiana, la DRA et de la DRPV de Kankan étaient sur les lieux de l’infection parasitaire du 03 au 09 août, pour une riposte contre ces insectes nuisibles au riz. Elles n’ont pu traiter que quelques 300 ha alors que la propagation de ces insectes continue surtout avec l’augmentation du niveau de l’eau dans les plaines.
‘’Si l’eau avait atteint son niveau initial du mois d’août de chaque année, les 5000 ha de riz compris entre Sansando et le district Kiko-Karakoro seraient déjà pourris. Malgré la rareté des pluies cette année pour le moment, les districts Madina et Konomakoro, situés en aval des cours d’eau venant de la zone infectée, commencent à constater dans leurs champs de riz les symptômes de cette attaque de poux de riz’’, a confirmé le DPA de Mandiana, Issiaga Diallo.
M. Diallo a, ainsi, fait savoir, qu’il n’attend que des produits phytosanitaires pour venir sauver les 7000 ha de riz des cinq districts victimes de l’infection dans la sous-préfecture de Sansando.
Suite donc à cette attaque, la formation de 100 jeunes à la manipulation des produits phytosanitaires et l’installation de cinq Comités villageois de défense des cultures dans les cinq districts, ont été les premières mesures endogènes effectuées.
Il a été, ensuite demandé aux autres districts non victimes pour le moment, d’être vigilants et de signaler, le plus vite possible, les effets de ces coléoptères nuisibles au riz.
A rappeler, que ces types d’insectes ont fait leur 1ère apparition en 2004 à la même période. Le gouvernement avait alors déployé de gros moyens pour éradiquer l’attaque de ces envahisseurs nuisibles.
AGP