Les jeunes du quartier Gbéréyiré dans la préfecture de Dubréka ont manifesté, mercredi, 20 août, pour exiger des autorités le limogeage de leur conseil de quartier.
La manifestation du mercredi est la suite d’une série de manifestations que ces jeunes ont entamées depuis plus d’une semaine dans cette préfecture de la Basse Guinée. Des manifestations caractérisées par des scènes de violences à travers des pillages d’édifices publics.
Selon les manifestants, leur conseil de quartier est incapable de défendre leur cause auprès d’une société pour leur emploi et le paiement de la redevance par rapport à l’exploitation d’une carrière par la société en question.
C’est un mouvement dont la tentative de résolution a commencé par des rencontres convoquées par les autorités préfectorales, ayant perçu un éventuel débordement.
Au cours de ladite rencontre, le problème a été presque résolu grâce aux démarches menées par les autorités de la place auprès de la société de carrière de granite. Depuis, les jeunes du quartier Gbéréyiré demandent leur emploi, mais aussi le paiement au quartier des redevances (taxes d’exploitations).
Pour les autorités de la ville de Dubréka, les jeunes manifestants n’ont pas respecté les procédures car, la carrière dont il s’agit, est à la phase d’essai. Il faut de la patience, ce qui manque aux manifestants. Néanmoins, leurs revendications fut prises en compte par toutes les parties prenantes. Le problème était donc résolu.
Malheureusement, les jeunes ont recommencé à manifester, mardi, 19, jusqu’à mercredi, 20 août, en prenant la voie publique.
Les services de sécurité dépêchés pour rétablir l’ordre dans la cité, ont rencontré une forte réplique des manifestants au quartier Gbéréyiré, faisant 11 blessés parmi les agents des services de sécurité dont 8 policiers et 3 gendarmes et puis 10 chaises en plastiques, 2 machines à coudre et 15 complets non cousus ont été emportés par les manifestants.
Deux cases servant de vestibules chez l’Imam et chez le chef de quartier ont été également vandalisés puis brûlés par les manifestants en fuite.
AGP