Censure

La promesse de l’Afrique et de l’internet mondial par Daniel Sepulveda et Dean Garfield

Le président Obama a participé à une discussion avec Takunda Ralph Michael Chingonzo du Zimbabwe, pendant le Forum d’affaires organisé à l’occasion du sommet Etats-Unis-Afrique tenu à Washington.

Ce blog de l’ambassadeur, Daniel A. Sepulveda et de Dean Garfield a été initialement publié le 21 août sur le site du département d’Etat.  L’ambassadeur Sepulveda est coordonnateur pour la politique en matière de communication et d’informations internationales, et M. Garfield est PDG de l’Information Technology Industry Council.

‘’La promesse de l’Afrique et de l’internet mondial’’, un thème qui a été évoqué à maintes reprises pendant l’historique sommet Etats-Unis-Afrique tenu à Washington est le rôle transformateur que les technologies de la communication vont jouer dans la promotion d’un monde prospère et pacifique.

Des meneurs d’opinion, des sommités, des décideurs et des entrepreneurs de tout le continent ont réfléchi aux moyens par lesquels les gouvernements et  l’industrie devaient coopérer pour atteindre leur objectif commun, qui est de libérer la force transversale des technologies de l’information et de la communication (TIC) en Afrique pour favoriser des améliorations dans tous les secteurs, des soins de santé à l’agriculture.

Nous entendons leur voix et nous sommes prêts à répondre à leur appel. Nous avons tous les deux travaillé avec des leaders africains dans nos capacités respectives, représentant l’un le gouvernement et l’autre, l’industrie. Nous sommes convaincus, comme le sont nos collègues et amis à travers le continent, que l’inclusion de l’Afrique devra être totale pour que l’internet tienne la promesse qu’on attend de lui, celle d’être la plateforme la plus robuste au monde pour le développement économique et social.

Et pour que l’Afrique tienne la promesse qu’on attend du continent fort d’un  milliard d’habitants et capable de mener et de changer le monde pour le mieux sa population devra mobiliser et développer la plateforme qu’est l’internet mondial.

Nous devons nous appliquer ensemble, leaders du privé comme du secteur public, à surmonter les défis qui se posent pour que l’accès à l’internet soit disponible, d’un prix abordable, sécurisé et ouvert à tous. Les bonnes nouvelles sont nombreuses, et beaucoup de travail a été accompli à cette fin.

Les câbles sous-marins aboutissent dans trois fois plus d’endroits aujourd’hui le long des côtes de l’Afrique qu’il y a trois ans, ce qui fournit une capacité nettement plus grande à moindres coûts. Sur la terre ferme, les investissements croissants dans les réseaux de fibres, les points d’échange internet et la connectivité sans fil aident à assurer avec robustesse le dernier kilomètre de raccordement pour un nombre croissant d’entreprises, de foyers et de particuliers en Afrique.

Mais quand on considère que 16 % seulement des Africains sont connectés à l’internet aujourd’hui, il reste encore beaucoup de travail à faire, et un grand potentiel aussi. Ce sont la technologie et les investissements qui feront tenir le pari. Depuis 2009, le nombre d’internautes africains est passé de 79 millions à 172 millions, et on en compte 20 millions de plus chaque année. De plus en plus souvent, les leaders africains encouragent les gouvernements et les entreprises du continent à élargir le recours aux TIC pour contribuer à relever les plus grands défis auxquels se heurte l’Afrique.

Que ce soit dans le domaine des informations sur la santé ou de l’accès aux données sur les prix agricoles, dans celui de l’éducation ou des services bancaires, les TIC aident maintenant l’Afrique à surmonter ses obstacles dans les domaines liés à la santé et au développement humain, par exemple pour ce qui touche aux maladies transmissibles, aux avantages qu’il y a d’avoir une population instruite ainsi qu’à l’accès à de l’eau propre et aux installations sanitaires.

Les technologies mobiles permettent l’introduction de services financiers novateurs au Kenya (M-PESA) et l’élargissement de l’accès à ces services, les inscriptions à l’école en Côte d’Ivoire, les services d’information sur les marchés agricoles au Ghana, la soumission des déclarations d’impôt en Afrique du Sud et les systèmes de gestion de l’irrigation à base de capteurs en Égypte.

Cette connectivité, qui alimente la croissance sociale et économique à l’échelle internationale, exige la concertation des décideurs, de l’industrie, de la société civile et des milieux universitaires aux échelons international, régional, national et local pour construire des solutions à ces défis et tirer le meilleur parti des possibilités offertes par un monde interconnecté.

Nous sommes acquis à cet objectif. Nous mobiliserons les forces de l’industrie et du gouvernement américains pour veiller à ce que le réseau mondial de communications serve à tout le monde. Nous attendons avec intérêt d’établir des synergies avec nos amis en Afrique pour y parvenir, en nous mettant à l’écoute de leurs besoins, de leurs idées et de leurs aspirations, et en faisant tout ce qui est en notre pouvoir pour que l’avenir de l’internet et celui de l’Afrique soit l’histoire d’une réussite qui se renforce mutuellement.

Amba USA/AGP 

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