Censure

Barack Obama solidaire des peuples africains affectés par l’épidémie Ebola

Le président des Etats-Unis d’Amérique, Barack Obama a, dans un Discours officiel, exprimé sa solidarité aux peuples africains affectés par l’épidémie de la fièvre hémorragique à virus Ebola.

A propos, la Rédaction de l’AGP a reçu de l’Ambassade des USA à Conakry le contenu de cette Adresse en date du 03 septembre 2014.

Voici l’intégralité de son adresse :

Bonjour ! Ici, le président Barack Obama.

Je voudrais m’adresser directement à vous pendant quelques minutes – à vous le peuple d’Afrique de l’Ouest, notamment au Liberia, en Sierra Leone, en Guinée et au Nigeria. Au nom du peuple américain, je veux que vous sachiez que nos prières accompagnent ceux qui ont perdu des êtres chers lors de cette terrible épidémie d’Ebola. En collaboration avec nos partenaires à travers le monde, les États-Unis travaillent avec vos gouvernements pour contribuer à stopper cette maladie. Et la première étape dans cette lutte, c’est de connaître les faits.

D’abord, l’Ebola ne se transmet pas par voie aérienne, comme la grippe. Vous ne pouvez pas l’attraper  lors de contacts ordinaires, par exemple en étant assis à côté d’un passager dans un bus. Une personne n’est pas contagieuse quand elle ne présente pas de symptômes, comme la fièvre.

Deuxièmement, le mode de transmission le plus courant est le contact direct avec les fluides corporels d’une personne infectée ou qui en est décédée – sueur, salive ou sang, par exemple –  ou avec un objet contaminé, comme une seringue. C’est pour ça que la maladie se propage plus rapidement lorsque les patients sont soignés chez eux ou qu’ils sont portés en terre par leur famille et leurs amis.

C’est pour ça que les travailleurs de la santé portent des équipements protecteurs tels que des gants et des masques. C’est pour ça que si vous vous sentez mal parce que vous avez une forte fièvre, vous devez immédiatement aller vous faire soigner – parce qu’en étant traités sans tarder dans un centre médical, près de la moitié des patients guérissent. Et c’est pour ça que lorsqu’on enterre quelqu’un qui a succombé à cette maladie, il est important de ne pas toucher le corps directement ; vous pouvez respecter vos traditions et honorer vos êtres chers sans mettre en danger la vie des vivants.

Stopper cette maladie ne sera pas facile – mais nous savons comment le faire. Vous n’êtes pas seuls. Ensemble, nous pouvons soigner ceux qui sont malades dans le respect et la dignité. Nous pouvons sauver des vies. Et nos pays peuvent travailler ensemble pour améliorer la santé publique, afin que ce genre de flambée ne se reproduise plus.

Dans cette tâche urgente – et dans la construction d’une Afrique plus forte et plus prospère – vous continuerez à trouver un partenaire en moi et dans les États-Unis d’Amérique.

AGP

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