Un réseau de trafiquants de farine avariée a été pris en flagrant délit, dans la nuit du mercredi, 10 à jeudi, 11 septembre dernier, au quartier Matam-Centre à Conakry, par le Secrétariat Général du Service Spécial de la Lutte contre la Drogue et le Crime Organisé (SGSSLDCO).
Ce réseau, dit-on, travail depuis plusieurs mois avec deux groupes d’ouvriers qui se relayent de 8 heures jusqu’à 16 heures pour le 1er et le second continue jusqu’à 00 heures pour une rémunération de 50.000 GNF par jour.
Ces ouvriers ont pour travail, mélanger la farine avariée à celle bonne dans un autre sac qui est vite emballé pour être mis sur le marché de Conakry et de l’intérieur du pays.
Ce réseau travail dans la cour d’une société dénommée Afrique Construction et Financement (AFRICOF), qui appartiendrait à un homme d’affaires, Aly Zaar de nationalité libanaise, gérée actuellement par un commerçant nommé Lamine Diallo.
Le secrétaire général du Service Spécial de la Lutte contre la Drogue et Crime Organisé, Colonel Moussa Tiégboro Camara a déclaré avoir trouvé à l’intérieur de la cour, des sacs vides de farines déjà utilisés par les populations.
Une pratique, selon lui, qui est fréquente dans ce milieu, où des guinéens se permettent de telles manœuvres malgré l’épidémie d’Ebola qui fait des victimes dans le pays.
Interrogés, les agents du Service Norme et Qualité de la commune de Matam ont fait comprendre, qu’ils ne sont pas au courant de ce qui se faisait dans cette cour.
AGP