Les élus du peuple ont consacré la plénière du mercredi, 15 octobre 2014 à la présentation de la loi de finances rectificative 2014 par les Ministre en charge des finances et du budget. Cette présentation a été suivie par des questions et amendements des députés présents à l’hémicycle. L’objectif de cette session était de discuter avec les ministres pour enfin connaitre le budget de l’Etat guinéen.
Au cours de cette session, de nombreuses questions et des amendements ont été apportés par les honorables Députés du parlement à l’endroit du ministre délégué au budget pour clarifier les actions du gouvernement.
Dans son intervention, le Ministre délégué au Budget, Anssoumane Condé, a fait savoir que la préoccupation de son ministère et celle du ministre de l’Economie et des Finances relèvent deux objectifs principaux, à savoir : «la stabilité macro-économique qu’on a retrouvée depuis 2 ans et comment faire pour ne pas perdre cette stabilité macro-économique. Face à l’impact du virus Ebola sur les recettes, face au besoin d’investissement que nous avons dans ce pays, il y a un contraste au moment où les recettes baisses il y a des besoins énorme d’investissements dans ce pays tant au niveau de l’énergie, au niveau des routes, au niveau de l’eau, au niveau de l’agriculture, donc comment faire pour ne pas retomber dans les insuffisances du passé» a-t-il précisé. Selon lui, c’est une des préoccupations du ministre des Finances et celui du Budget.
Poursuivant son intervention il affirme : « il faut des grands moyens pour lutter contre cette épidémie à virus Ebola. Les Etats doivent contribuer, les citoyens doivent contribuer, nos partenaire et amis doivent contribuer. Donc il y a cette gestion aussi à faire sur l’effort actuellement. C’est de combiner les deux, malheureusement on a le budget qui a été conçu avant l’épidémie Ebola qui est impacté par l’épidémie Ebola. Notre combat c’est de faire en sorte de ne pas perdre l’essentiel du budget mais aller vers la lutte contre Ebola » a-t-il souligné.
« Il y a deux mille huit cent milliard (2.800.000.000.000) de déficit budgétaire que nous avons, qui est déjà financé à hauteurs de près de 85% il reste presque six cent et quelque milliard dans ce déficit qui n’a pas encore trouvé de financements correspondants. Et le gouvernement s’engage à trouver de financement correspondants pour ces six cent et quelques milliard de nos franc » a-t-il conclu.
Moussa Traoré (00224) 664 465909
