Le Ministre de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes a mis cette journée du samedi 8 novembre à profit pour effectuer une visite surprise aux jeunes dans certains cafés de la commune de Ratoma. Cette initiative inédite du Ministre en charge de questions de jeunesse s’inscrit dans un vaste programme de contact direct entre le ministre et les jeunes afin d’échanger sans protocole sur les initiatives et actions menées par le département en leur faveur.
De Hamdalaye à Kosa, en passant par Taouyah, Kipé, Kaporo et Nongo, les jeunes ont salué la démarche de leur ministre et ont à cœur ouvert exposé les problèmes auxquels ils sont confrontés au quotidien.
Partout, les soucis sont les mêmes : ‘‘manque d’emploi, d’eau et d’électricité, manque d’espaces sportifs, déficit de maisons de jeunes, sentiment d’être oubliés des autorités, frustrations causées par des préjugés parfois non fondés.’’
A tous ces fléaux vient s’ajouter la dangereuse épidémie de la fièvre hémorragique à virus EBOLA.
En exposant ces faits au ministre de la Jeunesse, les jeunes ont émis le souhait de voir leur avenir pris en compte par les décideurs et ont formulé le désir que la démarche du ministre soit pérennisée car, ils se sentiront ainsi plus proches de celui qui a en charge de leur servir non seulement de guide, mais aussi et surtout d’interlocuteur au sein du gouvernement.
Moustapha NAITE, après avoir attentivement pris note de toutes les préoccupations des jeunes visités, mettant à profit le climat convivial qui a prévalu pendant les échanges, a expliqué les difficultés que traverse actuellement le pays. Il a surtout invité les jeunes à se mobiliser tous, chacun dans son milieu, pour renforcer le combat contre EBOLA.
Concernant les problèmes des jeunes évoqués plus haut, le ministre a pris l’engagement de les mettre sur la table du conseil des ministres présidé par le Président de la République en personne, afin d’en débattre et d’y apporter la réponse qui convient le mieux.
Enfin, NAITE a invité les jeunes à plus de civisme, à l’unité et à plus de patience car, pour lui, la marche vers le développement est une course de fond qui ne peut se réaliser que dans la paix et qui demande du temps et la mobilisation de toutes les ressources disponibles sur notre territoire.
Source : Ministère de la Jeunesse