De passage devant les députés, le Ministre de l’Administration du Territoire et de la décentralisation, Alassane Condé a levé un coin de voile par rapport à la non signature des conclusions du dialogue politique. Ceci, après avoir été interpellé par le groupe parlementaire les libéraux-démocrates.
En effet ; il a déclaré que cette non-signature du dialogue inter-guinéen ne dépendait pas du gouvernement. Et d’expliquer : « il y avait des phrases dedans où les frères de l’opposition avaient voulu qu’on écrive et signe l’exclusion des sociétés Sabary et Waymarck du processus électoral. Pourtant, lors du premier dialogue (Juillet 2013), il est dit que le rôle de Sabary et de Waymarck s’arrêtait à la fin des législatives. Pour moi, ça valeur de lois. Après les élections législatives, je ne parle plus de Sabary. Qu’on m’oblige à signer un document où je dois encore dire que Sabary ne doit pas postuler au marché public, ce n’est pas de mon ressort. Voilà pourquoi on n’a pas signé à l’époque. Nous, on était prêts à signer mais nos frères de l’opposition n’avaient pas accepté. Aujourd’hui, on n’a plus ces deux sociétés, c’est terminé ».
Et M. Alassane Condé de lancer sans : «J’ai dit à M. Aliou Condé que le lundi, je verrai le ministre d’Etat de la justice, qui est le président de ce comité, pour lui demander d’inviter nos frères à venir pour qu’on signe ce protocole, si cela vous rassure, nous pourrons le signer dès lundi ».
Il faut souligner que ces propos du Ministre Alassane Condé interviennent au moment où l’opposition dite républicaine menace de descendre dans la rue. L’on peut ainsi se demander si l’on va vers une décrispation de l’atmosphère politique ?
El Hadj Mohamed Koula Diallo