La déclaration universelle des droits de l’homme à été adoptée par l’assemblée générale des Nations Unies le 10 décembre 1948 à Paris.
Et c’est à René Cassin juriste français à qui l’on doit la qualité universelle de cette déclaration intervenue après la seconde guerre mondiale dans un contexte de racisme et d’antisémitisme à outrance.
Mais force est de remarquer que cette déclaration été proclamée dans la précipitation pour satisfaire une clientèle juive en vue de la proclamation de l’état d’Israël disparu 70 ans après Jésus Christ.
La Palestine était sous protectorat Britannique depuis 1917 et les anglais refusèrent toute immigration juive dans leur territoire.
L’article 13 de cette déclaration qui stipule sur le droit de sortie de choisir sa résidence à l’intérieur d’un état a été à l’origine de tous les grands maux et conflits dans le monde.
L’assemblée générale des Nations Unies en a profité pour scinder la Palestine en deux justes après la fin du protectorat Britannique.
Il faut même rappeler que le mot diaspora qui est la dispersion du peuple juif vivant en dehors de la Palestine provient de cet article.
Et mêmes tous les autres articles sont en effet violés aujourd’hui et l’ exemple le plus probant est encore l’ article 13 avec l’ instauration des visas d’ entrée notamment dans les pays occidentaux .
dans un tout autre registre il faut noter que les Nations Unies, qui comptaient 56 Etats lors de cette déclaration universelle, sont aujourd’hui 197 Etats dont 4 : les iles Cook ; Nioué , Palestine et le Vatican qui sont des Etats observateurs .
La plupart des pays membres ne l’étaient pas en 1948 : c’est le cas du Sénégal qui est entré le 26 septembre 1960, l’Espagne le 14 décembre 1955, la Suisse le 10 septembre 2002.
Horizon sans frontières note des insuffisances dans les lois et les textes qui régissent cette déclaration qui est à l’origine de beaucoup de conflits dont la guerre israélo-palestinienne.
L’organisation de migrants HSF, lien de concorde entre les peuples, pense dans un monde d’interdépendance et de globalisation, il faut l’adoption de lois beaucoup plus universelles pour la paix et la stabilité en vue d’un développement durable.
Boubacar Seye
Président d’horizon sans frontières