La désignation par le Conseil européen, le 23 octobre dernier, d’un coordinateur pour la lutte contre le virus Ebola se voulait un signal clair que l’Union européenne entendait assumer sa part des efforts dans la lutte contre le virus Ebola. S’il est vrai que la communauté internationale dans son ensemble a été longue à réagir à une échelle appropriée à cette épidémie sans précédent (le virus a, à l’heure d’écrire ces lignes, contaminé quelque 17 000 personnes et causé plus de 6 000 décès), force est aussi de reconnaître que ces derniers mois, l’Union européenne a collectivement pris ses responsabilités, tant dans la région concernée qu’en Europe. En tant que coordinateur de la lutte contre le virus Ebola, j’ai considéré qu’il m’appartenait de veiller à ce que nous partagions tous la même vision des priorités immédiates, que, surtout, nous remédiions aux lacunes au fur et à mesure de leur apparition, que, dans le cadre d’un travail d’équipe, nous utilisions efficacement tous les instruments à notre disposition, qui vont de l’aide d’urgence au financement de la recherche en passant par l’action diplomatique, et que notre réaction en tant qu’Union (venant tant des institutions européennes que des États membres) s’organise en lien avec les efforts plus vastes entrepris au niveau international. Je me suis également efforcé de veiller à ce que la contribution de l’UE soit connue de nos citoyens et de nos partenaires internationaux.
Cliquez ici pour lire tout le rapport