Pour faire avancer la partie infrastructures du mégaprojet minier du mont Simandou, le groupe anglo-australien Rio Tinto a approché plusieurs géants du BTP, parmi lesquels le brésilien Odebrecht.
Afin de faire avancer la partie infrastructures du mégaprojet minier du mont Simandou, en Guinée, le groupe Rio Tinto, dirigé par l’australien Sam Walsh, a approché plusieurs géants du BTP. Parmi ceux-ci, l’entreprise brésilienne Odebrecht (33,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires).
Cette dernière connaît bien le pays pour y avoir déjà discuté en 2011 un projet de voie ferrée avec son compatriote Vale, dont les permis miniers ont finalement été invalidés par le gouvernement. L’état-major d’Odebrecht pour la région Afrique, piloté par Ernesto Baiardi, s’est déplacé à Londres à la fin du mois de novembre pour discuter des possibilités d’un partenariat pour ce projet avec ses homologues du groupe anglo-australien.
Coûts
Reste que les montants à mobiliser – environ 15 milliards de dollars (12 milliards d’euros) pour la voie ferrée et le port minéralier – freinent les ardeurs du groupe brésilien, qui estime avoir perdu 12 millions de dollars en Guinée dans son partenariat avec Vale et qui se montre circonspect vis-à-vis de la situation politique dans le pays.
D’autant plus que Rio Tinto ne souhaite pas pour l’instant investir ses fonds propres pour les infrastructures de Simandou, mais veut monter un consortium ad hoc qui lèvera de l’argent auprès des banques et sur les marchés.
Source : Jeune Afrique