Le Conseil national des Organisations de la Société Civile Guinéenne a appris avec une profonde indignation ce mercredi 07 janvier 2015 le lâche assassinat de douze (12) personnes dont huit (8) journalistes et onze (11) personnes grièvement blessés, à la rédaction du journal satirique français ‘’CHARLIE -HBDO’’.
Le CNOSCG condamne ce crime odieux dont l’objectif principal, est de semer la panique dans les rangs des professionnels de l’information du monde pour remettre en cause la consécration de la liberté de la presse à travers l’article 8 de la déclaration universelle des droits de l’homme de 1945 mais également dans la charte Africaine de la Bonne Gouvernance, de la Démocratie et des élections de même que la législation locale à travers le titre II de la Constitution de la république de Guinée.
Le bel exemple de solidarité affiché par les journalistes du monde en général et français en particulier, face à ce drame, constitue non seulement un signal fort que les journalistes envoient aux terroristes, à leurs parrains mais également une source de motivation supplémentaire pour tous les militants des droits humains.
Sans désemparer, le Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne à bout de bras ce combat pour la promotion et la défense de la liberté de la presse qui constitue, pour nous, le meilleur rempart contre la mal gouvernance, l’oppression et l’obscurantisme dans le monde.
Le CNOSCG estime qu’en ce moment d’intenses douleurs, de consternation, la mutualisation des compétences, des moyens et d’information s’avère nécessaire pour traquer, débusquer et condamner les auteurs et commanditaires de cet attentat au siège de CHARLIE HEBDO.
Il réitère au gouvernement et à l’Ambassade de la République française en Guinée, aux journalistes français et aux professionnels de l’information du monde, nos sincères condoléances et notre engagement à leur coté pour le triomphe de la raison sur la passion, la lucidité sur le fanatisme.
Le CNOSCG réitère que la religion musulmane prône la paix, l’entraide entre les hommes, prohibe la barbarie, elle ne doit donc nullement être détournée de cette voie pour assouvir sa vengeance personnelle et l’attentat odieux ne doit non plus servir de prétexte pour diaboliser l’islam, les musulmans dans la lutte contre l’inertie et le déni dans le monde.
Le Citoyen Dansa KOUROUMA