Le message de Monsieur Dabo est comme tous ses autres messages, un récit d’exemples qui pourraient être considérés pour les pays comme la Guinée en mal de gouvernance et surtout d’unité.
Loin d’être académique, il donne des exemples pour illustrer ce qui marche ailleurs. Il réside au Canada et il a eu l’avantage de voyager dans le monde entier. Il a donc vu, observé et, à ce qu’il semble, s’est intéressé à la problématique de la crise politique guinéenne. Son approche peut être considérée car chaque gouvernement guinéen souffrira des mêmes revendications que le précédent. Si je comprends bien Monsieur Dabo, il semble dire qu’aujourd’hui les supporteurs de l’opposition sont opposés à toute action du gouvernement (bonne ou mauvaise) et que demain, les supporteurs de la mouvance feront eux aussi la même chose. Dans ce cas notre pays connaitra un cycle infernal de revendications et d’oppositions systématiques. Aucune paix ne sera possible, aucun développement ne sera possible, car l’instabilité sera cyclique et dangereusement éternelle. Ce que Monsieur Dabo n’a pas écrit dans son article, qui aurait pu faire l’objet de considération est que pour assurer les vrais fondements de la démocratie (empêcher la dictature et le pouvoir absolu) les postes de premier ministre, de gouverneur, de maire, etc… soient électifs. Tout nominé à un poste de haute responsabilité stratégique doit être approuvé par l’assemblée nationale par suite de validation de leur compétence en la matière. Ce qui empêchera le copinage et le népotisme. Personnellement, je crois qu’ainsi les représentants seront des travailleurs rémunérés (réélus) sur la base de leurs rendements. Le gouvernement pourrait exiger comme une corporation que chaque ministre fasse son bilan annuel devant l’assemblée nationale. Dans ce cas, les défaillants devraient simplement être remplacés (loi élémentaire de la mécanique politique).
Sachez que nous sommes à la recherche de modèles qui marchent et qu’il faut remplacer une vieille machine. Je souhaite que la voix de Dabo s’ajoute à celles de tous ceux qui ont conscience de la nécessité de paix d’harmonie sociale et de développement de notre pays.
Pr. Traoré
New York, U.S.A.
