Censure

Dr Saliou Bella Diallo, porte-parole de la Mouvance présidentielle : « l’opposition doit être à mesure de canaliser ses militants»

Le meeting du 22 janvier 2015 que l’opposition dite républicaine veut organiser est  mal vu par Dr Saliou Bella Diallo, porte-parole de la mouvance présidentielle.  Il dénonce  les conséquences du meeting du 7 janvier  et confie même que toutes les revendications  de ladite opposition au préalable  ont été satisfaites. Cette  diatribe intervient au moment où  les leaders de l’opposition organisent une réunion ce lundi au quartier général de l’union des forces démocratiques de Guinée(UFDG).

D’abord, il donne une définition à sa manière du concept ‘’meeting’’. « Ce qui reste à regretter dit-il,  c’est le niveau d’information, d’éducation et de management. Voire même de vision des citoyens par les partis politiques. Donc, l’opposition est libre de s’exprimer soit par des meetings, ou  par d’autres formes mais l’opposition doit être à mesure de canaliser ses militants, de  faire en sorte qu’il n’y ait pas de débordement, des failles ou des violences.»

Il poursuit : « Le meeting du 7 janvier est-ce que c’est réellement un meeting ? Sinon qu’on me dise c’est quoi un meeting. Un meeting  est un rassemblement à un lieu avec des expressions par des personnes désignées. Ça  été le cas le 7 janvier en partie. Tout ce qui s’est produit dans l’ordre et dans la discipline au stade du 28 septembre c’est le meeting. Donc ce qui s’est passé ailleurs c’est quoi ?  Il ne faut pas qu’on mélange les choses c’est-à-dire quand on donne l’accord d’un meeting, il faut que ce soit un meeting.»

Saliou Bella s’indigne contre  les violences enregistrées en dehors du meeting, il a estimé que les militants devaient rentrer tranquillement chez eux sans qu’il n’y ait des accrochages. Sur le plan sécuritaire, il incombe la responsabilité non seulement aux partis politiques mais aussi à l’Etat.  Plus loin, il s’interroge sur la sécurité des sièges des partis politiques au cours d’une marche ou d’un meeting : « Est-ce que l’Etat a le droit de protéger les sièges des partis ? C’est le devoir de l’Etat de protéger normalement vingt-quatre heures sur vingt-quatre  les sièges des partis politiques. »

Sur  les revendications de l’opposition, il précise: « Actuellement toutes les revendications de l’opposition ont été satisfaites. Ils ont parlé d’un recrutement d’un nouvel opérateur ce qui a été fait. Ils ont parlé de l’accès équitable et permanant des partis politiques dans les medias public et privé, cela a été satisfait. Ils ont parlé de l’organisation des élections communale et communautaire si ce n’était pas Ebola on avait fixé au dernier trimestre de l’année 2014.»

Le porte-parole de la mouvance fait une invite en appelant ses collègues de l’opposition au dialogue pour trouver des solutions à leurs différends.

JB.

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