Censure

Le président de la société civile dénonce le meeting de l’opposition : « Le 22 janvier ne doit pas être utilisé pour régler des comptes politiques »

L’Opposition dite républicaine projette d’organiser un meeting ce 22 janvier à Bonfi. Dansa Kourouma, président du conseil national des organisations de la société civile guinéenne se montre hostile à cette date choisie par l’opposition.

En enfonçant le clou, il dit ceci : « Le 22 janvier, c’est une date qui ne doit pas être récupérée  par l’opposition. Le 22 janvier, le conseil national des organisations, le syndicat bref à l’appel du mouvement social guinéen se sont soulevés contre la manière de faire de leurs dirigeants. On a demandé un gouvernement de consensus, nous avons demandé la nomination d’un premier  ministre et nous avons imposé aux autorités d’alors, des réformes. »

C’est en substance qu’’il dira que la date du 22 ne doit pas être utilisée pour régler des comptes politiques. Dans ce contexte, le citoyen Dansa pense que : « Nous n’allons pas obliger les partis politiques de nous entendre, mais nous avons l’obligation de dire la vérité. Quand il s’agit de l’opposition ou du pouvoir, les uns font la mauvaise foi, les autres font la sourde oreille, il est difficile de construire la paix quand on ne dialogue pas, il est difficile de construire la paix quand on ne s’écoute pas.»

Dansa Kourouma dans ce climat politique peu tendu s’interroge ainsi sur le  rôle de l’Assemblée nationale et du conseil économique et social. « Je demande, dit-il,  aux militants de l’opposition et ceux de la mouvance bref tous les citoyens, à la retenue. La liberté, la démocratie, n’est pas synonyme  de démesure, la démocratie n’est pas synonyme d’excès.»

Le président du CNOSCG a mis  l’accent sur l’éducation des militants, là encore  il dira que la Guinée manque de griffes pour enraciner cette valeur. « Nous sommes un pays où les petites actions ou les maigres actions  que nous menons dans le cadre de l’éducation civique sont faites par des partenaires extérieurs qui  nous appuient. La Guinée n’a pas encore pris au sérieux la question de citoyenneté et d’éducation civique contrairement à d’autres pays  qui ont une société civile plus dynamique, des citoyens mieux informés et éduqués » dénonce-t-il.

JB.

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