Les anciens employés d’Intercom et le mouvement africain pour la défense des droits de l’homme et de la gouvernance (AFRIDHO) étaient tous à la Maison de la presse ce mardi. L’institution de défense des droits
humains crie à un scandale judiciaire sur le dossier entre employés et employeur d’intercom.
Cela fait six mois que 108 travailleurs de cette entreprise sont licenciés. Ce mardi, Nouhan Traoré président de AFRIDHO hausse le ton parce que le dossier tarde à être examiné par le tribunal de travail. « Il y a un silence plat, nous avons donc l’impression que le dossier est plombé. Nous avons l’impression que le dossier est enterré dans la mesure où on continue à évoquer le manque de locaux dans lesquels les audiences doivent se tenir. Pour nous donc, ne pas se prononcer dans cette affaire est un déni de justice », a- t-il fustigé.
Nouhan se révolte contre la Cour suprême : «On n’a pas trouvé des termes appropriés sinon que de parler des scandales judicaires. Le scandale s’illustre tout simplement par le fait que les chambres réunies de la cour suprême ont rendu deux décisions contradictoires autour de cette même affaire. Hors il est une jurisprudence constante que les chambres réunies de la Cour suprême ne statue qu’une seule fois sur une affaire.»
Les licenciés ne savent quoi faire, un des anciens employés plaident leur cause. « Nous avons été victimes d’un licenciement abusif et sélectif parce qu’étant tous détenteurs d’un contrat de travail à durée indéterminée, on nous licencie, explique Thierno Oumar Diallo, sans préavis et nous parler des motifs économiques pendant que la société est là à recruter des personnes chaque semaine. »
JB.