Le programme des nations unies pour le développement(PNUD) et des leaders de l’opposition dite républicaine ont échangé au siège de l’Union des forces républicaines(UFR) des questions liées au
processus électoral.
D’abord, les émissaires du PNUD ont discuté du dénouement de la crise politique en Guinée. Cette rencontre qui s’articule autour de quatre points, Aboubacar Sylla, porte-parole de l’opposition résume : « Nous avons discuté avec la délégation sur les problèmes liés au dialogue politique, nous avons parlé du processus électoral, de l’institution nationale indépendante des droits humains que nous avions récusée pour violation de la loi et en quatrième position la reprise du recensement général de la population. Il est important dès maintenant que la communauté internationale s’implique profondément dans le processus électoral pour éviter dans l’avenir à ce qu’on assiste á un conflit majeur alors qu’on pouvait le prévenir.»
Des rumeurs se sont emparées dans la cité ces derniers jours selon lesquelles l’opposition devait tenir un meeting le jeudi 12 février : « C’est des manœuvres de désinformation, l’opposition ne s’est jamais réunie dit Sylla pour fixer une date pour son prochain meeting á kaloum. Cette date du 12 février, je l’ai entendue dans certains médias mais je ne sais pas d’où elle vient. »
Aboubacar Sylla et ses collègues ont déploré l’insécurité que traverse les Guinéens. Selon le porte-parole, le gouvernement dort sous ses lauriers : «le secteur de la sécurité est négligé parce qu’il ne rentre pas dans les priorités du gouvernement .Nous sommes un pays qui n’est pas en état de guerre non plus en état de conflits sociaux majeurs, comment se peut il que des personnes puissent se faire tuer à 21h dans une capitale ? L’alternance en 2015, est encore une fois de plus, une nécessité voire une urgence pour les Guinéens car on ne peut plus continuer à vivre dans un pays où lorsqu’on sort le matin, on n’est pas sûr de rentrer le soir.»
Cette démarche du PNUD pourrait s’élargir à la mouvance présidentielle puisqu’il s’agit là de l’organisation des élections en Guinée.
JB.