Censure

Tribunal de travail : Les licenciés de la société d’Inter-Com dans le désespoir

Des travailleurs licenciés d’inter com

 

Ils sont une centaine de vigils à être remerciés par la société de gardiennage Inter-Com, il y’a de cela six mois. Sans aucune mesure d’accompagnement a-t-on appris des licenciés. Pour revendiquer leurs droits, ces licenciés au nombre de 108, ont saisi le mouvement  africain pour la défense des droits de l’homme et de la gouvernance (AFRIDHO), afin de poursuivre cette affaire devant les juridictions du pays.

A cet effet, un pool d’avocats a été constitué, sauf qu’au jour aujourd’hui nonobstant les démarches menées par ce pool la machine du tribunal de travail a du mal à fonctionner. Par manque de local dit-on. « On nous a dit que c’est le manque de locaux qui fait que les audiences ne peuvent pas se tenir », a précisé le porte-parole des licenciés de la société Inter-Com Thierno Oumar Diallo. Lequel a fait savoir qu’ils ne perçoivent aucun franc, alors qu’ils ont des bouches à nourrir. C’est pourquoi, il lance un appel aux autorités de la place, notamment le ministre de la justice de s’impliquer d’avantage afin de parvenir à régulariser la situation du tribunal de travail, « Parce qu’il y’a des tas de dossiers. Ce n’est pas nos dossiers seulement qui sont là bas. Des piles de dossiers qui demandent vraiment une audience, pour que les intéressés puissent être situés sur leur sort », a-t-il laissé entendre.

Selon le porte parole des licenciés depuis que le pool d’avocats a saisi le tribunal de travail des séries de limogeages ont eu lieu au sein de ce tribunal. Le dernier à être nommé n’a pas encore pris fonction. « Le dossier stagne, on n’a pas encore délivré une convocation pour assister à une audience», a déploré Thierno Oumar Diallo.

Le porte parole de conclure qu’ils ne sont pas les seuls à être dans cette situation. « En Guinée les problèmes entre employés et employeurs sont fréquents. Donc ce n’est pas nous seulement qui avons des difficultés avec les employeurs. Nous sommes nombreux et toutes nos situations sont bloquées actuellement au tribunal de travail », a-t-il conclu.

In Le Démocrate, partenaire de guinee7.com

 

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