L’année 2015 est celle de la fin du premier mandat présidentiel coïncidant avec l’élection présidentielle. Déjà, les candidats éprouvent la légitime ambition de voir leur rêve se réaliser, celui de se hisser au faîte de la notoriété politique du pays. A l’heure, chaque état-major de partis politiques en compétition use de plusieurs stratégies et spécifiques pour atteindre le piédestal.
Dans la foulée, le candidat du RPG Arc-en-ciel, qui veut se succéder à lui-même, a déjà donné le ton quand il a dit, lors de l’inauguration début février du Plaza Diamant à Kipé, au Centre Emetteur, que ‘’Mon premier mandat présidentiel a été consacré à la mise en place des bases infrastructurelles, alors que le second mandat servira à consolider ces bases’’. Voilà qui est clair ! Le président-professeur Alpha Condé sera bel et bien candidat pour les prochaines joutes électorales en Guinée.
L’opposition républicaine en est bien consciente. Il est évident que le professeur peut se targuer, quant à lui, de présenter un bilan élogieux au bout de 5 ans, comparativement à celui laissé par ses prédécesseurs en 50 ans.
Si la finesse de l’œuvre du maçon se reconnait au bas du mur, l’observateur acquis à la cause ne tarderai pas à énumérer en exemple les nombreuses réformes structurelles et institutionnelles dans l’Administration guinéenne, la Réforme des Services de Défense et de Sécurité, l’amélioration de la sécurité alimentaire par la création de l’abondance et la baisse sensible des prix des denrées alimentaires, l’amélioration des services de base (eau, électricité, santé, éducation, transport etc…)
L’apothéose de ce bilan du professeur aux yeux l’observateur convaincu et engagé restera, sans aucun doute, la réalisation du barrage de Kaléta qui, dès le 31 mai prochain, connaitra son lancement et fournira ‘’à toute la capitale de l’électricité 24 sur 24’’. Ce qui fera dire aussi à tous ceux qui aspirent au progrès que « l’auteur de cette réalisation mériterait une récompense par sa reconduction pour un second mandat».
Comme dirait l’autre, en politique vaut mieux agir avec le pouvoir de rendre le monde meilleur.
Par Fodé Sita Camara (AGP)