Le chef de l’Etat, le Pr. Alpha Condé a procédé ce mercredi matin à la validation du plan d’action de la réforme de la justice. Ce plan s’étendra dans l’intervalle de 2O15 à 2019. Partenaires techniques, membres du gouvernement et des institutions républicaines, tous sont convaincus sur la nécessité d’aborder la problématique de la justice qui, aujourd’hui doit suivre des étapes de façon minutieuse.
Cheick Sacko, ministre de la justice affirme que: « Les grandes lignes c’est classique c’est la lutte contre l’impunité, c’est le renforcement de la chaine pénale. Il faudrait qu’un citoyen qui porte plainte puisse avoir une réponse à sa démarche judiciaire. C’est l’exécution des décisions de justice qui tournent autour de
l’applicabilité des décisions civiles comme pénales. »
Le ministre indique également que la formation est l’une des priorités de son département et bientôt des magistrats iront en France dans ce cadre.
L’insécurité, une préoccupation des autorités. Et Cheick Sacko promet des dispositions pour punir les auteurs des crimes. «Nous allons, dit-il, jouer notre rôle en matière d’insécurité, il y a eu des actes de violences inacceptables qui se sont produits chez nous, je puis vous dire que la justice fera son travail. A l’heure où
je vous parle certains sont arrêtés d’autres sont en recherche donc le procureur de Dixinn compétent territorialement est en train de faire son travail.»
La validation du plan d’action de la réforme du secteur judiciaire a été appréciée par les défenseurs des droits de l’homme. Mais ils sont inquiets quant à la mise en pratique des volontés du gouvernement.
Par ailleurs, «Le seul problème, évoque maitre Emmanuel Bamba avocat à la cour, qui pourrait se poser c’est le manque de financement. S’il faut reconstruire des palais de justice de la capitale jusqu’à la dernière préfecture de notre pays, il faut nécessairement des fonds»
Plusieurs programmes appuyés par des partenaires: la France, le Japon, les Etats-Unis et le Japon sont en cours. L’union européenne excelle dans ce sens en injectant un montant de vingt millions d’euros.
JB.