Une mobilisation, ce samedi, au siège de l’Union nationale du renouveau des membres de la coordination de l’opposition extra-parlementaire (COEP). Objectif : resserrer les rangs pour gagner les prochaines échéances électorales.
« Dans le cadre du développement de nos activités au sein de la structure de la COEP nous commençons, affirme Boubacar Barry, président de la coordination, à aller à la phase deux de l’opérationnalisation de nos activités. Donc, nous avons prévu de réunir nos structures à la base pour pouvoir leur donner d’abord les éléments constitutifs de la COEP. »
« Nous avons une charte qui définit un certain nombre de règles, des dispositions qui doivent nous amener vers les élections qu’elles soient communales ou présidentielles, pour avoir des listes communes et éventuellement un candidat unique pour la présidentielle », a dit M. Barry.
Un mot sur la commission électorale nationale indépendante (CENI), le coordinateur de la COEP précise: « Vous savez qu’on n’est pas représenté à la CENI malgré que nous nous sommes battus à titre individuel en tant que parti politique pour obtenir la restructuration de la CENI d’où la loi 016 qui a permis de remettre cette CENI en place. Si les conditions sont réunies puisque nous sommes reconnus aujourd’hui par la loi conformément à la dernière loi
qui a été promulguée par le Président de la République qui fixe le cadre réglementaire, le fonctionnement de l’opposition en reconnaissant l’opposition parlementaire et extra-parlementaire, si la dynamique se créée de façon consensuelle puisqu’il faut aller à l’Assemblée à ce que la restructuration de la CENI soit faite que la COEP y trouve son compte il n’y a pas de raisons qu’on ne puisse pas se battre. »
Barry s’enorgueillit de la visite de l’envoyé spécial du système des nations unies en Afrique de l’Ouest qui a également écouté les cadres de la COEP. Il est temps, dit-il, de mobiliser toutes les structures pour se mettre en pole position pour les élections.
La mobilisation de la COEP s’étendra dans les jours à venir dans les autres communes mais aussi à l’intérieur du pays. Le coordinateur de la COEP a souhaité que le climat politique soit détendu et que les élections soient tenues dans des conditions transparentes.
JB.