Labé a reçu le week-end dernier son enfant prodige, le génie des foules, Cellou Dalein Diallo. Le site de l’UFDG, son parti, décrit avec maestria cette visite : « les lieux vibrent d’excitation. La rue vrombit d’exaltation. La chaussée n’en peut plus de subir l’excitation des militants et sympathisants du parti du baobab. Les populations de la capitale du Fouta ont tenu à dérouler au Président de l’UFDG le tapis virevoltant des motards. Ils sont des milliers, habillés aux couleurs du parti qui paradent dans la rue. Hafia, Garambé, Safatou, tout le parcours est chauffé à bloc. On entre dans Labé. Labé exulte. Labé danse. Labé chante. Labé rit. Labé pleure. D’émotion. De joie. De fierté. Ici, c’est Labé. L’imprenable bastillon de Cellou Dalein. Ici, c’est Labé. Répétons-le pour ceux qui en doutaient. Ici, c’est Labé. Ils sont sortis pour le dire haut et fort. N’en déplaise à ceux qui ont voulu jouer d’intimidation et de division. Labé ne cédera pas. Labé ne fléchira point. Labé ne bougera pas. La ville tient debout, forte et puissante de ses fortifications que sont les volontés de liberté et la soif de démocratie.
Tout le parcours est une file compacte d’hommes, de femmes, de vieux et de jeunes. Les uns devant les maisons, dans la rue, les autres perchés sur les immeubles, chacun est sorti, venu regarder Cellou Dalein dans les yeux afin de lui réitérer à l’unisson que « Labé reste et demeure derrière l’UFDG et son Président Cellou Dalein Diallo ». Tel que le proclame la banderole à l’entrée du stade préfectoral. » Seulement cet accueil qualifié d’historique par certains a occasionné des blessés graves. Et un mort par accident. Son nom ? Mamadou Diouldé Diallo, âgé d’une vingtaine d’années, est mort ce matin à l’hôpital régional de Labé. Cliquer ci-dessous pour écouter le Dr Sékouba qui en parle.
Alpha Ousmane Bah
