Le chef du Service central de l’Information, Relations Publiques et Sport à la Direction Générale de la Police Nationale du Niger, capitaine Adili Toro a annoncé, mercredi, 11 mars, que depuis le déclenchement des opérations militaires dans l’Est du Niger, le 6 février dernier, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ont tué 513 éléments de Boko Haram, selon un bilan provisoire établi à la date du 8 mars dernier, rapporte l’Agence Nigérienne de Presse (ANP).
Adili Toro a annoncé, qu’au même moment, les FDS ont perdu 24 de leurs éléments et 38 autres blessés, ainsi qu’un civil tué.
« Ces résultats ont été atteints, non seulement grâce à la décision prise par les autorités à travers la proclamation de l’état d’urgence, mais aussi à l’adhésion de la population qui n’a pas hésité à dénoncer les complices », a-t-il dit.
Selon capitaine Toro, des opérations de ratissage et de bouclage ont, pendant la période de l’état d’urgence, successivement concerné les quartiers de Cameroun et de Kanoumbri à N’guigmi, Abdouri ; à Mainé Saroa, Diffa Koura ; à Diffa, et Bagara à Diffa.
«Ces opérations ont permis de mettre la main sur plus de 347 individus suspectés d’être proches de la Secte Boko Haram. Parmi eux, 132 individus ont été déférés. Actuellement, 216 éléments de la secte Boko Haram sont en garde-à-vue dans les locaux de la cellule anti-terroriste», précise-t-il.
En outre, ajoute-t-il, l’Etat d’urgence a aussi permis la réduction des risques d’attaques par des éléments de la secte Boko Haram, la réduction de risques d’infiltration et d’introduction des armées.
«Ces mesures ont permis de redonner espoir à la population qui avait commencé à regagner le bercail et à s’adonner à ses occupations habituelles», a dit l’officier de Police, qui faisait un bilan de l’état d’urgence dans la région de Diffa.
«Cependant, beaucoup reste à faire pour ramener la sérénité d’antan. C’est ce qui justifie la prorogation de l’état d’urgence de trois mois», a-t-il justifié.
AGP