Depuis les élections de 2010, la politique guinéenne a eu pour nom A.C.S, entendez : A= Alpha ; C= Cellou et S= Sidya. Cette logique triangulaire d’appellation politique guinéenne peut se présenter comme le modèle d’une inégalité mathématique de la forme : S ≤ C ≤ A. Inégalité triangulaire mathématique qui se lit littéralement : Sidya inférieur ou égal à Cellou et Cellou inférieur ou égal à Alpha. Cette inégalité large était depuis 2010, est aujourd’hui en 2015 et restera jusqu’en 2020 la forme de la variation de la courbe des présidentielles guinéennes.
Il ne s’agit pas d’être un liseur de futur ou un demi-dieu pour déduire une telle logique. Il suffit d’être un simple observateur attentionné doublé d’analyste objectif pour réaliser que Cellou Dalein Diallo est un problème pour Sidya Touré et une solution pour le Pr. Alpha Condé.
Tant que le paysage politique guinéen restera triangulaire avec pour côtés : ALPHA-CELLOU-SIDYA, rassurons-nous que Alpha sera toujours l’hypoténuse (le plus grand côté), Cellou et Sidya seront toujours respectivement le côté adjacent et le côté opposé.
Certes la politique n’est pas une science exacte, mais la logique de victoire des candidats aux présidentielles, passe nécessairement par un schéma. A mon avis, une élection présidentielle est une machine conçue à l’image du corps humain. Et mathématiquement parlant : elle est un triangle rectangle où l’hypoténuse est la pente de la victoire, les côtés opposés et adjacents sont respectivement les différences des voix du premier et du 2ème tour.
Il est difficile pour un observateur de la scène politique guinéenne de conclure qu’une élection présidentielle guinéenne puisse se gagner dès au premier tour. Cependant, il lui est facile de déduire que l’inégalité triangulaire suivante (S ≤ C ≤ A) sera toujours la donnée finale quel que soit le chronogramme électoral en Guinée.
En croissance comparée, la fonction exponentielle croit plus vite que la fonction puissance, et la fonction puissance croit plus vite que la fonction logarithmique. La politique guinéenne obéira jusqu’en 2020 à la même logique de croissance triangulaire: Alpha dans le rôle exponentiel, Cellou dans le rôle puissance et enfin Sidya dans le rôle logarithmique.
Ceux qui utilisent leurs intelligences pour trouver les formules approximatives afin de plonger la Guinée dans un chao total, doivent confesser et reconvertir leurs intelligences en recherche de formules justes pour éventuellement tenter de changer par l’argument des urnes, le sens de l’inégalité triangulaire présidentielle suivante S ≤ C ≤ A , car la solution guinéenne doit avoir pour nom URNE et non RUE.
Pour finir, je pense et dis ceci: A sept (7) mois d’une élection présidentielle, il faut avoir: la hauteur des 7 cieux, le soubassement des 7 terres, l’humidité des 7 mers, la sensibilité des 7 orifices de la tête humaine, la portée des 7 versets de la fatya, la clairvoyance des 7 sacrements de l’Eglise et la brillance des 7 couleurs de l’arc-en-ciel pour pouvoir battre une alliance arc-en-ciel.
Pr Guillaume Hawing, Conférencier d’Honneur