La problématique de l’application de la peine de mort, débat qui interpelle l’opinion nationale. L’Amicale guinéenne pour l’action sociale se révolte contre les cas d’assassinats enregistrés ces derniers temps à Conakry. Et pense à la nécessité de l’exécution de la loi sur la peine de mort. » Nous ne voulons pas voir des pauvres citoyens empêchés dans leur mouvement d’aller et de venir, on sait que dit Alimou Diallo, porte-parole du mouvement associatif, ce vendredi à la Maison de la presse dans nos quartiers à partir de vingt-deux heures personne ne peut se hasarder à se promener . On comprend mal pourquoi la peine de mort a été suspendue alors qu’on voit des criminels qui dictent leurs lois dans les quartiers. Voilà la motivation qui nous a poussé de venir devant vous pour dire qu’il faut vraiment que la peine de mort soit appliquée ».
Il souligne que les approches de la Guinée ne doivent avoir pour référence certains pays. Il reconnait quand même que le contexte exige des moyens pour que les principes qui régissent la peine de mort soient appliqués.
»Nous ne sortons pas au-delà de ce que le peuple veut, pour aller voter des lois prendre des décisions pour faire plaire aux états étrangers. Oublions la France, l’Espagne et le Canada. Regardons notre situation présente et prenons des décisions conformément à notre cas » a-t-il indiqué. Selon l’association, « 85 pour cent des Guinéens sont favorables à la peine de mort ».
JB.