Ce jeudi matin, le ministère de l’économie et des finances et la délégation de l’Union européenne ont signé deux conventions de financement. L’une concerne l’appui aux collectivités locales et l’autre c’est pour la mise en œuvre de la coopération des deux partenaires.
La deuxième phase du programme d’appui des communautés villageoises qui s’étendait sur la période de 2000 à 2009 a été financée par la banque mondiale(BM), l’agence française de développement (AFD)et le fonds international pour le développement de l’agriculture (FIDA) à plus de trente-deux millions d’euros.
La délégation de l’union européenne reste convaincue que le PACV est progressivement devenu la référence nationale en matière de développement local et d’appui à la décentralisation. La dernière phase qui débute cette année prendra fin en 2018, là encore quinze millions d’euros vont être injectés par l’AFD.
Un autre montant de huit millions d’euros sert pour renforcer la coopération. Par ailleurs, la délégation de l’UE pense que l’initiative vise à consolider et pérenniser les acquis du PACV par la mise en place d’un dispositif national de financement et d’accompagnement technique des collectivités locales.
Partant des constats, l’Union européenne fait savoir que le programme contribue à l’amélioration des conditions de vie des populations et le développement économique des territoires ruraux par le financement d’infrastructures de base et marchandes.
Selon l’UE plus de la moitié des 11,5 pour cent de Guinéens vit sous le seuil de pauvreté et l’espérance de vie ne dépasse pas 55 ans. En zone rurale, 36 pour cent des enfants souffrent de malnutrition chronique et le taux d’alphabétisation est à peine 20 pour cent et 60 pour cent en ville.
JB.